Tremblay chez Labeaume : une visite qui ne laisse pas indifférent
Le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, admet que la publicisation de sa visite chez Régis Labeaume a fait réagir. «Je veux bouger vite, c’est peut-être la façon de faire qui dérange», analysait-il après coup, surpris des réactions.
L’une de celles-ci émane du directeur de la ChantEauFête, Dominic Marier. Ce dernier a d’abord mal réagi quand il a lu le reportage à la une de L’Hebdo Charlevoisien, mais était revenu à un ton plus doux quelques jours plus tard.
«C’est un cri du cœur d’un maire qui veut aider sa municipalité. C’est le genre d’initiatives farfelues qui peut quand même donner quelque chose, même si nous avons des divergences sur la manière. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut se parler davantage», disait-il.
En fait, il n’est pas dans les intentions de M. Marier de présenter un spectacle à Québec pour offrir de la visibilité à la ChantEaufête, pas plus qu’il ne souhaite que le festival d’été en présente un à Saint-Siméon. Il a d’ailleurs à l’agenda une rencontre avec M. Tremblay au cours des prochains jours.
«M. Tremblay n’avait pas de mauvaises intentions. Il fait un sapré bon job depuis qu’il est arrivé», ajoutait-il.
De son côté, le préfet Bernard Maltais hésitait à commenter la démarche de son collègue de Saint-Siméon, prétextant qu’il est dans son droit de travailler comme il l’entend au mieux-être de sa collectivité.
Il n’en demeure pas moins qu’il ne croit guère aux résultats de l’effort. «Sur le plan économique, je ne suis pas sûr que c’est la bonne méthode», confiait-il, convaincu que M. Labeaume ne comblera pas les espoirs de Sylvain Tremblay.
Ce dernier a-t-il exagéré en termes de représentation régionale? «Ce n’est pas mon intention de jouer au préfet de discipline», a-t-il lancé, ajoutant que Saint-Siméon vivait une problématique particulière.
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