Le développement d’une étude auprès des intervenants du milieu touristique et de la clientèle lors des États généraux a fait sourciller des participants. Si la beauté des paysages fait l’unanimité parmi les motivations à nous visiter, le prix des chambres, leur confort et leur modernisme, la diversité des restaurants ainsi les activités familiales et en soirée font le travail inverse. C’est du moins les perceptions –pas nécessaire la réalité- des vacanciers (1200 répondants)
C’est Luc Durand, vice-président d’Intelligence marketing BBRi, qui a livré nombres de perceptions venues des visiteurs et des gens de l’industrie. Le taux de satisfaction générale est de 55 % (très satisfait) alors que celui d’insatisfaction est de 8 %, ce qui fait dire à M. Durand, qu’il s’agit « d’une performance acceptable ».
Tant sur les restos que sur les chambres ou les établissements hôteliers, les vacanciers ne sont pas très élogieux pour Charlevoix. Par exemple, 22 % des répondants sont insatisfaits de la modernité des chambres et 25 % sont insatisfaits de la diversité des restaurants.
L’urgence de donner un coup de barre dans le parc hôtelier a d’ailleurs alimenté la période de questions. Jean Authier de la Pinsonnière croit « que nous sommes au même point qu’il y a 30 ans » alors que Pierre Tremblay du Beauséjour trouve impératif « qu’une aide est nécessaire si on veut suivre la donne, sinon, on va dépérir lentement ».
Des hôteliers ont notamment dit que des efforts de modernisation ont té faits au cours des dernières années, sans toutefois estomper les perceptions toutes autres. Pour combler le décalage entre la réalité et les perceptions, ce qu’elle appelle « une vision passéiste de Charlevoix »,
la député Marois
propose de « parler de Charlevoix autrement ».
Si 93 % des visiteurs sont très satisfaits (80 %) ou satisfaits (13 %) de la beauté naturelle de Charlevoix, 57 % croient qu’il n’y a pas assez de divertissements en soirée.
Les intervenants (35 entrevues) croient également que la beauté des paysages est la principale force régionale et déplore aussi le manque d’activités d’envergure.
Accessibilité à la région, disponibilité de la main-d’œuvre étudiante, prix de l’hébergement et de la restauration, offre culturelle et route des saveurs ont aussi fait réagir, mettant la table pour les ateliers de l’après-midi.
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