Charlevoix abrite le Chef de l’année 2009

19 janvier 2010
Temps de lecture :

Dans Charlevoix, la valorisation du terroir et la qualité de sa gastronomie viennent encore d’être reconnues par l’élection du chef-formateur Gilles Gagnon comme Chef de l’année 2009.

Établi dans la région depuis 5 ans, c’est après 40 ans de carrière en cuisine et bientôt la retraite, que Gilles Gagnon vient de recevoir, ce qui constitue pour lui, l’ultime honneur. Celui qui a déjà été chef à l’Auberge des Falaises et formateur à la polyvalente du Plateau, vient d’être élu Chef de l’année 2009 pour la région de Québec, par les membres de la Société des chefs cuisiniers et pâtissiers. La remise du trophée a eu lieu le 6 décembre dernier, à Québec.

Ce chef-formateur qui a été impliqué et qui vit dans la région, a déjà obtenu, en 2007, le prix Renaud-Cyr visant à honorer un chef qui met en valeur le potentiel des produits de leur région et contribue à la valorisation de la culture culinaire du Québec. Monsieur Gagnon s’enorgueillit d’ « encourager les producteurs et éleveurs de Charlevoix. Ceux qui sont dans la région sont excellents. »

Bien connu dans les cuisines charlevoisiennes depuis près de 10 ans pour son travail de chef et de consultant, en 1987, pour l’Auberge des Trois Canards. Il a notamment formé plusieurs cuisiniers et a participé au développement de nombreux programmes de formation et de cours en cuisine. De plus, il a contribué à l’entraînement d’apprentis cuisiniers de la région en vue de concours culinaires que nombreux ont su relever avec brio.
C’est surtout pour la relève qu’il souhaite plus de gratitude. Il y voit une forme de transmission de la réussite. Fier de nombreux prix dans son domaine, il croit en la reconnaissance du travail et à l’excellence qu’il cherche à partager. « On ne les souligne pas assez. Ce métier peut mener loin, il y a toujours possibilités d’être récompensés et il faut les faire connaître aux gens.»

Son parcours est jalonné de succès mais aussi d’implication communautaire au sein de sa profession en valorisant le métier. Il rappelle en effet que, tout au long de sa carrière, tenu à privilégier les produits du Québec.

Partager cet article