Proactivité de Pauline Marois contre l’écran de fumée de Jean Charest.

8 Décembre 2009
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En cette fin de session parlementaire, la députée de Charlevoix, Pauline Marois est scandalisée par le manque flagrant d’éthique et les diversions du gouvernement Charest.

Elle considère qu’ « il ne faut pas laisser passer ces actes [liés aux controverses sur le secteur de la construction] et dans une optique de transparence », le PQ a mis en ligne, sur le site web de l’assemblée nationale http://www.assnat.qc.ca/petition/ListeFr.aspx, une pétition pour la tenue d’une enquête publique. « Des réputations sont entachées. Tout le monde est soupçonné. Prenons même le cas de l’usine de Sainte-Irénée, le ministère de l’environnement n’a même pas les moyens d’évaluer les faits. Il faut des balises.»

Des balises et des moyens, le PQ en prépare et en a proposé et ce, depuis 1 an. Mme Marois rappelle « l’importance qu’une Commission d’enquête publique dans le secteur de la construction. Toutefois, la question d’éthique dépasse l’enquête sur le secteur de la construction ». Elle inclut la question des accommodements raisonnables.

Actuellement, avec le projet de loi 16 amené par le gouvernement Charest, il « laisse le gestionnaire décider, il espère éviter les questions identitaires et limiter le débat public autour du projet de loi » alors que Mme Marois souhaite, par l’introduction des valeurs fondamentales de la nation québécoise dans la Charte des droits et libertés du Québec, « une mesure plus inclusive, interprétative qui baliserait l’évaluation du respect de ces valeurs et qui ne concerne pas que les gestionnaires mais toute la population ».

Quant à l’appel lancé par Gilles Duceppe, du Bloc Québécois, aux intellectuels souverainistes de se manifester massivement sur la place publique, Mme Marois mentionne que « l’importance du renouvellement de la pensée souverainiste se poursuit lors de nos forums. »

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