Quatorze engagements pour Rosaire Bertrand

7 octobre 2009
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Le candidat à la mairie de La Malbaie Rosaire Bertrand s’est senti obligé de répéter qu’il ne voulait pas devenir maire à temps plein avec salaire, une intervention faite avant même de présenter ses 14 premiers engagements.

 «Nous prenons l’engagement pour le prochain mandat d’être très disponibles aux mêmes conditions qui sont établies à la ville», a dit M. Bertrand, espérant tuer les rumeurs à ce sujet. Autre précision qu’il a apportée, celle sur la dette. «Ce n’est absolument pas 52 millions $. Il faut enlever ce que recevra la ville en subventions, c’est donc une dette nette réelle de 26 ou 27 millions $», a-t-il dit.

Là n’allait pas s’arrêter les réponses à son adversaire. Avec l’équipe Bertrand au pouvoir, pas question de créer un comité de surveillance. «Est-ce qu’on est en train d’insinuer que le conseil qui vient de terminer son mandat a manqué de surveillance ? Est-ce qu’on insinue que le prochain conseil est incompétent ?», a-t-il questionné, préférant créer «des comités qui donnent des résultats».

Puis Rosaire Bertrand a fait état de ses premiers engagements, rien de nouveau, si ce n’est la poursuite de certains dossiers connus. «On ne peut pas faire autrement, on doit prendre connaissance des dossiers en cours», dit-il.

Analyse de la situation financière, programme d’entretien préventif des infrastructures, développement du campus collégial, analyse des divers scénarios de l’hôtel de ville et de la bibliothèque, attirer de nouveaux résidents, rendre les citoyens encore plus fiers de leur ville, pistes cyclables, mont Grand-Fonds, activités portuaires et réduction de la vitesse pour rendre les rues plus sécuritaires, voilà qui résume le premier pan de son programme électoral.

Question de ne pas renier le concept d’équipe, quatre conseillers pro-Bertrand ont aussi participé. Gaston Lavoie (Rivière-Malbaie) qui revient en politique après sept ans d’absence a affirmé «ne pas aimer actuellement ce qui se passe à La Malbaie», mettant l’accent sur les projets de Grand-Fonds et de pistes cyclables. Jean-Guy Chiasson (Cap-à-l’Aigle) se décrit comme un homme de terrain et lui aussi veut régler une fois pour toutes  le dossier de Grand-Fonds.

Marlène Simard (Rivière-Mailloux)  croit que «travailler en équipe aidera à réaliser de grandes choses». Enfin, Gaétan Labbé (Saint-Fidèle) énumère l’épuration des eaux, les services de proximité, la vitesse dans la rue Principale et la réfection du patrimoine parmi ses priorités.

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