Baie-Saint-Paul ne fait pas une croix sur sa lutte à la malbouffe

9 septembre 2009
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Baie-Saint-Paul a formé un comité dont le mandat est de définir ce qu’est la malbouffe et faire en sorte qu’il y en ait le moins possible autour des écoles. Toutefois, ce n’est pas avant deux ans que les effets de cette future réglementation seront sentis.

Lavaltrie et Gatineau imitent Baie-Saint-Paul dans ce projet pilote de contrôle de la malbouffe. Des spécialistes en la matière accompagnent leur démarche tout comme les organismes Québec en Forme et Coalitions Poids. La Commission scolaire et le Centre de santé participent également au projet.

« Nous sommes membres du réseau Villes et Villages en santé. En bout de ligne, l’objectif est d’améliorer la santé de notre population », justifie Luce-Anne Tremblay, porte-parole de la ville.

Ceux qui existent déjà n’ont rien à craindre. Ils détiennent un droit acquis, mas une fois les mesures en place, on fera en sorte de ne pas augmenter l’offre en malbouffe. « Éventuellement, on veut en venir à réglementer cet aspect, mais faut d’abord faire le constat de la situation », dit-elle.

Juste la définition de la malbouffe semble un casse-tête. « Ça ne se résume pas à une patate dans la friture, c’est aussi ce qu’on vend dans les dépanneurs. De plus, quand on dit faire la promotion de la santé à travers une vie saine et active, la sensibilisation touche autant les restaurateurs que la population », détaille Mme Tremblay.

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