3100 plants de cannabis saisis à Saint-Hilarion

24 août 2009
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La Sûreté du Québec a fait une importante saisie de cannabis samedi dernier à Saint-Hilarion. 3100 plants ont été découverts dans un secteur boisé du rang 6 est. Estimé à 3,5 millions $ sur le marché nour, cette saisie serait la plus importante à s’être tenue dans Charlevoix de mémoire de policier.

Bien organisée, la plantation était constituée de plans d’une hauteur variant de 3 à 7 pieds selon les variétés. Plantés dans des sacs de terre, ils étaient irrigués par un système de tubulure alimenté par des pompes à eau. En plus des plants, la SQ a saisi divers équipements ayant servi à la production telle que des pompes à eau, des pièges de chasseurs, des outils servant à la pulvérisation et une remorque. Située dans un secteur boisé, la plantation en était à sa première année de production, selon la SQ.

C’est une information du public qui a permis aux policiers de mettre au jour cette plantation située sur un terrain appartenant à une personne de l’extérieur. La SQ poursuit son enquête et cherche toujours à identifier les propriétaires de la plantation qui ne serait pas de la région.

Cette saisie serait la plus importante à s’être tenue dans Charlevoix de mémoire de policier. Elle se retrouve dans le même secteur que l’intervention menée il y a deux ans lorsque la Sûreté du Québec avait saisi 1000 plants de cannabis dans le rang 5 à Saint-Hilarion.  « Avec ses montagnes et les nombreuses personnes qui fréquentent la forêt et le territoire, Charlevoix n’est pas l’endroit idéal pour les plantations de cannabis. Cependant, comme les autres régions du Québec sont très travaillées par la SQ, il est possible que les producteurs cherchent d’autres endroits » d’où leur présence dans Charlevoix, de préciser le sergent Louis Tejeta du poste de la SQ de la MRC de Charlevoix.

La SQ invite d’ailleurs la population à lui communiquer les observations suspectes ou tout va et vient anormal dans des secteurs moins fréquentés. « On vit dans le milieu qu’on se donne. C’est le choix de dénoncer qui va faire que ce genre d’actions va devenir normal ou non », d’ajouter le sergent Tejeta.

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