L’Association québécoise d’établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) a dévoilé lors de son dernier congrès, en mai dernier, les résultats d’un sondage mené auprès d’une fraction représentative du personnel de ces établissements, tant des cadres du réseau, que du personnel de soins et de soutien.
83% des personnes sondées ont confié aimer leur travail, et 97 personnes sur 100 y mettent tout leur cœur. Là où le bât blesse, c’est lorsqu’il est question des conditions de travail, des horaires et des heures supplémentaires qui empiètent sur la qualité de vie des employés.
La conciliation travail-famille est un véritable casse-tête pour une majorité d’employés du réseau de la santé.
Malgré ces constats, 78 % des personnes sondées se sont dites disposées à encourager leurs proches à faire carrière dans le système de santé. L’impression d’être utiles est assez généralisée (85 %), tandis que la fierté devant le travail accompli est un sentiment partagé (94 %).
À partir de ces résultats, l’AQESS encourage les directions d’établissement et l’Agence de Santé et de services sociaux à s’investir dans la mise en place de structures organisationnelles mieux adaptées et plus valorisantes pour les travailleurs du réseau. Dans un contexte de pénurie de main d’œuvre, il est difficile de prévoir quelles pourront être ces mesures.
Le réseau de la santé et des services sociaux est le plus grand employeur du Québec avec plus de 240 000 salariés. Dans Charlevoix, le Centre de Santé et de services sociaux emploie 1350 personnes.
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