Fusion municipale: une question d’avenir selon Jean-Luc Simard

13 mai 2009
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« Inévitablement, les responsabilités qui sont dévolues à nos municipalités font en sorte qu’on est de moins en moins capables de conserver des services de base au même niveau et à des prix acceptables pour les contribuables », de constater le préfet de

la MRC

de Charlevoix-Est Jean-Luc Simard, en réaction à l’étude de fusion commandée par Baie-Sainte-Catherine. « De penser partager les services de base est une chose, mais les regroupements sont aussi une façon de permettre le développement économique. Inévitablement, beaucoup de municipalités au Québec feront la réflexion. »

Ayant vécu le regroupement de cinq municipalités lors de l’époque des fusions municipales à

La Malbaie

, M. Simard croit qu’ « examiner la situation serait positif pour l’ensemble des villes qui regardent l’idée. Comme ce que nous avons vu à

La Malbaie.

 »

Avec une population de 16 000 habitants, Charlevoix-Est compte 7 municipalités et quelque 52 élus avec un budget total d’environ 7 millions $. À titre comparatif, M. Simard souligne que la ville de Québec compte un peu plus de 25 élus et gère un budget de 1 milliard $ pour une population de 500 000 habitants.

Sachant sa position différente de celle des autres maires, M. Simard défend la vision « une MRC, deux villes » pour Charlevoix. Il croit cependant que ce sont les plus jeunes qui seront témoins d’un tel regroupement. « Ça va prendre énormément de cheminement et de questionnement avant d’en arriver là », de croire le préfet.

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