Inauguration du carrefour culturel Paul-Médéric: enfin!

Par Emelie Bernier 9 mai 2009
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Les portes s’ouvrent enfin sur le carrefour culturel revu et amélioré
Près de cinq mois plus tard que prévu,  le carrefour culturel Paul-Médéric (CCPM) inaugure enfin ses locaux réaménagés. Les délais supplémentaires, imputables à l’incendie du 19 décembre dernier, ne ternissent pas les ambitions de ce lieu dont la mission demeure de promouvoir la culture sous toutes ses formes.

La toiture, les fenêtres et le hall d’entrée ont subi une cure de jouvence. Plus aéré, le hall d’entrée n’est pas encore totalement aménagé, mais pour l’équipe du CCPM, il importait de rouvrir le centre dans les plus brefs délais.
« L’incendie nous a retardés, la programmation a dû être remaniée et même si tout n’est pas parfait, nous sommes très contents d’accueillir les gens enfin», de dire Sébastien Côté, agent de développement culturel pour la Ville de Baie-Saint-Paul.

Mère et fille exposent ensemble.

La réouverture a permis d’assister au vernissage de trois  nouvelles expositions. D’abord, un duo mère-fille d’aquarellistes, Jocelyne Fortin et Virginie Tanguay, présente une vingtaine d’oeuvres figuratives complémentaires où la nature domine.

Michelle Morais est très émue de voir ses tableaux accrochés aux cimaises du carrefour culturel.

 Michelle Morais présente quant à elle ses « Petits bonheurs », des huiles sur toile colorées. « Ça ne fait que deux ans que je peins. Pour moi, c’est un honneur d’exposer ici », explique la dame de l’Isle-aux-Coudres.
Le sous-sol du Carrefour, aux murs inchangés, accueille une exposition du Centre d’archives régional de Charlevoix réalisée par Christelle Lavoie, directrice, et dressant un portrait sous verre de l’histoire du carrefour culturel Paul-Médéric. Par un ingénieux système de boîtes vitrées et une enfilade de photos placées en ordre chronologique, les grandes étapes de l’ex-Centre culturel sont évoquées.
Pour le maire Jean Fortin, la place du carrefour au sein de la ville est importante. « C’est un lieu qui laisse la place à plusieurs modes d’intervention artistique, qui ne se cantonne pas à un seul mode d’expression et qui invite aussi les artistes moins connus à se révéler au grand jour », explique M. Fortin, soulagé de voir enfin reprendre les activités de l’institution. Les employés réintégreront leurs bureaux dès la semaine prochaine.
Le coût des travaux s’élève à 449 000 $, dont 75 000 $ sont directement reliés au feu de décembre. D’importantes mises aux normes ont aussi été faites, notamment en ce qui a trait à l’électricité.
« Ce n’est qu’une première phase », confie le maire Fortin. La deuxième phase, qui pourrait débuter en 2010, permettra de réaménager la salle du sous-sol et d’améliorer l’aspect extérieur.
Les expositions actuelles sont en cours pour un mois et céderont la place,  dès le 11 juin, aux activités reliées à l’Éveil du Géant, dont l’exposition de photographies de François Rivard.

 

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