Étude de fusion pour Baie-Sainte-Catherine
À la suggestion du ministère des Affaires municipales, le village de Baie-Sainte-Catherine a donné son aval à la tenue d’une étude pour une éventuelle fusion avec les municipalités voisines.
Les municipalités de Saint-Siméon, Tadoussac et La Malbaie seront aussi invitée à consentir à l’étude de regroupement. Une « première étape », insistent les maires, et qui n’engage à rien pour le moment.
« Le questionnement n’est pas d’aujourd’hui chez nous. Nous avons déjà des arrangements avec d’autres municipalités en sécurité publique et pour les déchets », de rappeler le maire de Baie-Sainte-Catherine Albert Boulianne. « Le ministère des Affaires municipales nous offre cette étude de La Malbaie à Tadoussac. Ça va nous dire ce qui est avantageux pour nous. Nous verrons les avantages qu’il y aurait à un regroupement. »
À Tadoussac, le maire Pierre Marquis confirme avoir discuté de la question avec son voisin. « Notre conseil prendra connaissance de la résolution de Baie-Sainte-Catherine. Je crois que c’est bien que nous fassions une étude afin que Baie-Sainte-Catherine puisse orienter son avenir. C’est une première démarche et nous verrons ensuite le message qui viendra du ministère des Affaires municipales. »
Inscrite à la liste des 150 municipalités dévitalisées du Québec, Baie-Sainte-Catherine compte 211 citoyens et gère un budget annuel de 330 000 $. Elle trouve souvent difficile de maintenir le rythme des responsabilités municipales, comme c’est le cas actuellement avec la mise en œuvre du schéma de couverture de risques. L’achat obligatoire d’un nouveau camion de pompier la contraint par exemple à construire une nouvelle caserne incendie au coût estimé de 300 000 $.
« Nous sommes une petite municipalité avec beaucoup de besoins. Nous avons notamment des besoins criants en voirie municipale », d’expliquer la directrice générale Brigitte Boulianne qui est l’unique employée à temps plein de la municipalité.
« Il y a des choses qu’on ne peut pas faire tout seul », de constater quant à lui le maire Boulianne. « Nous travaillons pour le bien de nos citoyens et la décision va dépendre d’eux. Si c’est plus avantageux, on le fera (le regroupement) », de conclure le maire Boulianne.
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