Johnny est-il mort?

Par Emelie Bernier 1 mai 2009
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Fidèle à ce que l’on peut maintenant qualifié d’habitude, le metteur en scène, comédien et dramaturge non-assumé Patrice Gagnon nous invite dans un univers limite, entre la vie et la mort, entre la quête et l’expression, entre l’homme, la femme et tout ce qu’il y a au milieu.
Par Émélie Bernier
Fruit intense et juteux d’une création collective, la courte pièce (50 minutes) « Johnny va mourir » est un essai caustique où l’humour teinte de rose « liqueur au fraise » un drame improbable.
 Les jeunes comédiens, tous étudiants et dilettantes, s’en sortent fort bien.
Marie-Jeanne Forget, alias Bobotte, joue du slam comme du drame et son personnage, intense, apporte une profondeur à la pièce qui aurait bien pu n’être que légèreté.

Avec Clémentine (Marie-Claire Guay), Johnny veut la vie.

En Johnny qui résiste à sa fin, Simon Belley est convaincant. C’est d’ailleurs un habitué du théâtre au Cégep et son expérience transparaît.
Laurence Rondeau étonne en pute délurée au langage joliment ordurier, tandis que Marie-Anne Bergeron, en Rosa, parvient à conserver la pureté de son accent italien sans fléchir.
Elsa Tremblay, Andréanne Turcotte et Marie-Claire Guay complètent avec conviction la distribution.
Le texte, percussif, est répété en accéléré dans les dernières mesures de la pièce. Il est alors permis de s’attarder à sa richesse.
La pièce est présentée pour la dernière fois ce soir, vendredi, dans la grande salle du cégep, à Pointe-au-Pic.

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