Le déneigement à l'ordre du jour au congrè de l'APMLQ

25 avril 2009
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L’Association des propriétaires de machinerie lourde (APMLQ) tient depuis hier son 40e congrès annuel au Faimont Manoir Richelieu. L’événement rassemble 125 des 400 membres de l’association afin notamment de discuter des règles régissant le déneigement.

Représentant 75 % des contrats de déneigement du ministère des Transports (MTQ) et 50 % de tous les contrats de neige de la province, l’Association réclame une diminution des niveaux de service. « Ailleurs au Canada, les niveaux de service de déneigement sont moindres. Ici, on demande beaucoup aux déneigeurs et le prix est très élevé. Nous nous questionnons sur la pertinence de maintenir ce niveau dans le contexte économique actuel, avec les pneus d’hiver qui sont maintenant obligatoires et l’utilisation du sel de voirie qui nuit à l’environnement », de résumer le directeur général de l’association Yvan Grenier. Son organisme souhaite une volonté politique afin de réduire les niveaux d’entretien pour les routes secondaires. « On sale des routes en pleine nuit pour le passage de 5 véhicules. Il faut le courage politique de faire changer les choses tout en respectant la sécurité. Dans le monde du déneigement, le MTQ fait école et c’est lui que nous sollicitons. Si ses pratiques changent, les municipalités suivront », de soutenir M. Grenier. Des mesures qu’on voudrait voir accompagner de campagnes de sensibilisation pour les automobilistes.

Au Québec, l’entretient hivernal des routes coûte en moyenne 5000 à 6000 $ par kilomètre. Un chiffre qui grimpe pour les routes dites primaires tels que les autoroutes et la route 138.

L’événement a rassemblé environ un peu plus de 300 personnes au Manoir Richelieu dans le cadre de ce congrès.

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