Les enseignants mécontents de la nouvelle gestion des absences

11 mars 2009
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Environ 75 enseignants de la Commission scolaire de Charlevoix (CSC) ont rendu visite aux commissaires hier, lors de leur séance mensuelle, afin de dénoncer la façon dont sont désormais gérées les absences.

 

Depuis le début de l’année scolaire, la gestion des absences des enseignants se fait à la journée et à la demi-journée plutôt qu’à la période. Un changement basé sur la convention collective nationale, mais dénoncé par le syndicat. Jusqu’à présent, 7 griefs ont été déposés sur cette modalité.

 

« Les enseignants sont coupés sur du temps qu’ils n’ont pas à assumer au niveau de l’école. La Commission scolaire a simplifié le processus de coupures et a amplifié les coupures sur les salaires », de plaider le président du Syndicat des enseignants de Charlevoix Roland Martel. Bien que l’entente nationale a préséance sur l’entente locale, M. Martel déplore que la CSC ait ainsi choisi d’écarter « l’entente morale » qu’elle avait avec le syndicat et qui avait court depuis plusieurs années. « Cette façon de faire n’était pas parfaite, mais elle était moins pénalisante pour les enseignants », d’ajouter M. Martel.

 

De son côté, le directeur général de la CSC Robert Labbé est conscient que cette gestion « génère de l’insatisfaction ». Comme il l’explique, les motifs ne sont pas qu’économiques : « Nous vivons un problème de suppléance important dans Charlevoix, comme au secondaire actuellement où le remplacement des enseignants réguliers est une problématique importante. C’est l’un des éléments qui nous obligent à gérer de cette façon les journées de maladies de nos enseignants. »

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