Le maire Jean-Guy Bouchard devant les tribunaux

3 mars 2009
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Le maire de Petite-Rivière fait l’objet d’une requête en déclaration d’inhabilité à siéger, déposée au palais de justice de La Malbaie, en cour supérieure par le procureur général du Québec.

La requête demande au juge de le déclarer «inhabile à exercer la fonction de membre du conseil de toute municipalité pour une durée de cinq ans». C’est là un nouveau chapitre de cette saga municipale qui sévit depuis janvier 2007.

Dans le document de 12 pages, on peut  lire ceci : «Alors qu’il était maire de la municipalité, le défendeur a assisté à des séances du conseil où ont été prises en considération des questions dans lesquelles il savait avoir, directement ou indirectement, des intérêts pécuniaires particuliers sans divulguer la nature générale de ces intérêts avant que débutent les délibérations sur ces questions et sans s’abstenir de participer à celles-ci et a fait des déclarations pécuniaires incomplètes. »

Ce que le procureur général reproche au maire, c’est de ne pas avoir déclaré être propriétaire d’un terrain en 2003 et 2004, et d’avoir participé en parallèle au projet d’aqueduc et d’égout qui allait éventuellement desservir ce terrain. Et ce sont précisément ces allégations de conflit d’intérêt que lui reprochaient les conseillers opposés à son règne et qui ont démissionné en bloc en février 2008.

Comme au premier jour, le maire Jean-Guy Bouchard clame son innocence. «Je continue à dire que je n’ai rien à me reprocher», répète-t-il, lui qui est impatient d’enfin livrer sa version des faits.

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