Zec des Martres: il y aura manifestation… à moins que

Par Gilles Fiset 2:50 PM - 25 mars 2017
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Il y aura manifestation…
Suite à la remise en cause des cuisinettes sur les terrains de camping par le ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs, les membres de la zec des Martres, en assemblée générale hier, prévoient manifester pour conserver leurs installations. « On a décidé qu’on manifesterait sur la route 381 à une date stratégique à confirmer, probablement en juin », affirme le président des 600 membres de la zec, Harold Castonguay. Il pourrait même y avoir plus d’une journée de protestation. « On peut répéter ça plusieurs fois dans l’année, s’il le faut », ajoute-t-il.
Des cuisinettes ont été installées sur 180 espaces de camping déjà et une quarantaine d’autres seraient à venir. Malheureusement, le ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs considère ces cuisinettes comme de l’occupation de territoire, selon Harold Castonguay, ce qui les rendrait illégales, au grand dam des membres de la zec. « Les gens ont construit ça de bonne foi en obtenant des permis de la MRC et en respectant les normes en vigueur. D’ailleurs, elle (La MRC) a annoncé qu’elle allait défendre les permis qui ont été émis. On veut juste que le ministère respecte la réglementation de la MRC, donc rien de plus que ce qui est déjà en place, selon nous », explique le président de la zec des Martres qui déplore la situation. « On n’aime pas travailler de cette façon-là. Ça serait plus intéressant de faire autrement, mais on est obligé d’en arriver là, car mes membres s’attendent à avoir un minimum de respect et d’écoute de la part du gouvernement ».
…à moins que
« J’ai eu une conversation avec l’attaché du ministre Luc Blanchette responsable du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, qui m’a demandé de lui envoyer nos attentes pour régler le dossier. C’est encourageant, sauf que je me suis déjà fié sur des paroles et je ne ferai plus jamais ça. Donc tant que je n’ai pas d’écrits, on continue le processus pour les moyens de pression et s’il y a un règlement, on aura juste à abandonner nos idées de protestations publiques », énonce M. Castonguay.

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