Sylvie Boucher voit de beaux et grands défis

Sylvie Boucher vient de compléter une première année à titre de députée de Beauport—Côte-de-Beaupré—Île d’Orléans—Charlevoix. Elle a maintenant une meilleure idée de l’ensemble des « beaux et grands défis » qui se présentent dans une vaste circonscription « aux réalités différentes ».
La députée indique que plusieurs dossiers progressent, mais que les réponses se font attendre, sans les énumérer. « J’ai de bons contacts, même si je suis dans l’opposition, soutient-elle. Une rumeur de remaniement ministériel circule à Ottawa. On verra bien si elle se concrétisera ». Même si elle ne dévoile pas son plan de match, elle rappelle que l’obtention d’une reconnaissance de l’UNESCO pour le fjord du Saguenay « ouvrirait une porte sur le monde ».
Au sujet des relations qu’elle entretient avec la députée provinciale Caroline Simard, Sylvie Boucher indique qu’elles ont peu de dossiers communs et que « les rapports sont bons ». En 2017, le Parti conservateur du Canada se choisira un nouveau chef. « Tous les candidats annoncés sont entrés en contact avec moi. Actuellement, j’hésite entre deux », qu’elle ne nommera pas. « Le débat du 17 janvier à Québec risque d’être déterminant en ce qui me concerne », dit l’unique députée conservatrice du Québec.
Le parti conservateur a entrepris la longue marche pour remonter dans les intentions de vote et ultimement reprendre le pouvoir. La stratégie est de se « rebrancher » avec le milieu. Ainsi, le député Denis Lebel devrait être de passage dans la circonscription pour des rencontres. « L’image de notre formation a bien changé. Les nouveaux élus veulent une autre image. Le passé est le passé. Les regards sont tournés vers l’avenir », ajoute Sylvie Boucher.
Rona en amour
La présence de la chef intérimaire conservatrice Rona Ambrose et de son conjoint au Rodéo de Charlevoix continue de générer des retombées touristiques. « Dans toutes nos rencontres sociales, elle présente les photos du Rodéo, du Manoir Richelieu, de la région. Ils sont tombés en amour avec Charlevoix et ils vont revenir », dit-elle.
Lune de miel incompréhensible
Sylvie Boucher ne comprend toujours pas pourquoi la lune de miel entre le Québec et Justin Trudeau continue. « Au Canada anglais, la popularité s’effrite. Ici, il est vu comme un gars cool avec qui on voudrait aller prendre une bière. C’est le même phénomène qu’avec Jack Layton », analyse-t-elle avant de qualifier « d’aberrantes ses nombreuses absences en Chambre ».