SDC de Pointe-au-Pic: signature de registre ce mercredi

9 juin 2009
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Créée au cours de la dernière année, la SDC de Pointe-au-Pic fait l’objet d’une demande de dissolution. C’est d’ailleurs demain, le mercredi 10 juin, de 9 h à 19 h à l’Hôtel de ville de La Malbaie, que se tient la signature de registre pour les personnes s’opposant à ce regroupement. 19 signatures sont nécessaires pour la tenue d’un référendum. La SDC regroupe environ 80 commerçants du secteur.

Rencontre d’information

La Société de développement commercial (SDC) de Pointe-au-Pic a accueilli 16 de ses membres lors d’une réunion d’information jeudi dernier. Les deux heures de discussion ont permis aux uns de dénoncer notamment le manque de transparence de la démarche et du conseil d’administration et aux autres d’expliquer et de promouvoir ce regroupement de marchands.

16 personnes des 79 commerces membres ont pris part à la rencontre. Une participation jugée satisfaisante par les administrateurs du regroupement de marchands. « Ce soir, ce que nous voulions, c’est présenter ce qui s’est fait depuis septembre 2008 », de rappeler Mathieu Bilodeau du comité Revitalisaction et qui agissait en tant qu’animateur de la rencontre. « Les gens ont eu une belle réceptivité. Ils ont pris le temps d’écouter et voulaient comprendre ce qu’est la SDC. »

Marc Harvey, conseiller municipal et président de la SDC constatait quant à lui que les échanges ont été positifs. « Nous voulions donner de l’information, dire où on est partie et où on s’en va à court, moyen et long terme. » Si la demande de dissolution a ébranlé son conseil d’administration, M. Harvey constate que la motivation est toujours présente et ils espèrent que les membres verront le potentiel de ce regroupement pour le secteur.

Au milieu des membres présents à la rencontre, le restaurateur Raymond Richard de la Bohème, soutient que lui et ses voisins « manquaient d’information et c’est pour ça que nous avons signé la demande de dissolution. La rencontre de ce soir nous a permis d’entendre ce qu’ils avaient à dire et on est plus au courant. Maintenant, nous allons réfléchir. » Parmi les opposants, l’artiste Louise Belley a quant à elle donné sa bénédiction à la SDC, elle qui a vu l’organisme appuyer son projet d’animation de la rue Richelieu.

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