Rentrée historique sous la barre des 3000 élèves

26 août 2009
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Pour la première fois de son histoire, la Commission scolaire de Charlevoix accueillera moins de 3000 élèves pour la rentrée. Une année scolaire historique marquée notamment par la menace de la grippe et une trêve dans le dossier de fermeture des petites écoles.

«Nous avons 2989 élèves d’inscrits. C’est 60 élèves de moins que l’an dernier. Nous avons franchi le cap des 3000 élèves», de résumer le directeur général de la Commission scolaire de Charlevoix, Robert Labbé. «Nous le savions depuis quelque temps déjà, mais oui, c’est un plancher historique pour nous.»

La baisse démographique jouera en défaveur des salles de classe encore quelques années, soit jusqu’en 2014. «Nous prévoyons ensuite une croissance jusqu’en 2020», d’ajouter M. Labbé.

Devant la diminution de clientèle, la Commission scolaire a étudié sérieusement la situation de ses petites écoles. Un comité de travail a été formé et a analysé six critères tels le taux de diplômation, la clientèle, l’impact financier, le transport, la capacité d’accueil des écoles et l’impact social d’un transfert sur les élèves. «Nous nous sommes donnés tous les outils pour répondre de façon quantitative et non subjective à la question de maintien ou de fermeture des écoles», de préciser M. Labbé qui ajoute qu’«il n’y a pas de fermeture d’école envisagée pour septembre 2010».

L’analyse menée par le comité aura aussi permis de constater, chiffres à l’appui, «que l’importance de l’école primaire n’a pas d’impact sur la réussite des élèves dans leurs parcours au secondaire».

Grippe A (H1N1)

Dans la foulée des directives liées à la grippe A (H1N1), la Commission scolaire de Charlevoix demeure calme face à la menace et règle son pas à celui du Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix. Au fait des directives, les équipes d’écoles mettront notamment le lavage des mains au programme. Sensibilisation et prévention sont au menu. «Nous avons mis à jour notre plan d’action afin d’avoir la capacité de remplacer le personnel dans la mesure où une pandémie surviendrait», d’expliquer M. Labbé qui aborde la menace avec calme. Comptant seulement deux enseignantes enceintes, la Commission scolaire devait leur proposer un retrait préventif.