Remise de la médaille du gouverneur général à Mélissa Héon

Par Josey Picard 16 janvier 2009
Temps de lecture :

Mélissa Héon, originaire de La Malbaie et fille de Jacques Héon et de Fabienne Laflamme, s’est vue remettre la médaille du Gouverneur général du Canada, jeudi le 15 janvier dernier à l’École secondaire du Plateau. Cette distinction, la plus haute au Canada pour les étudiants des cycles secondaire, collégial et universitaire, existe depuis 1873 et a été mise en place par le Comte Dufferin.

Dans le cas des études secondaires, elle couronne la meilleure moyenne cumulative pour les degrés 4 et 5, toutes matières confondues. Le jeune demoiselle Héon a obtenu une moyenne de 94,6 en secondaire 4 et de 92, 6 en secondaire 5, ce qui lui a valu la prestigieuse médaille.

Chantal Deblois, directrice de l’École secondaire, n’a pas manqué de souligner le travail exceptionnel de l’élève et ce, dans tous les domaines, que ce soit au niveau académique, sportif, ou de l’implication dans la vie du milieu.

Elle a aussi insisté sur le fait que Mlle Héon performait aussi bien en sciences qu’en français, qu’en éducation physique ou en arts.

La jeune fille, présentement étudiante en sciences de la nature au Collège Mérici, était surprise et heureuse de se voir remettre cette distinction. Celle qui n’a rien d’un rat de bibliothèque a insisté sur l’importance, dans son cas, d’avoir une vie équilibré, des loisirs, du temps pour ses amis. ‘Je n’ai jamais passé des heures et des heures enfermées dans ma chambre. J’ai toujours écouté en classe, fait les travaux demandés, et quand je ne comprenais pas bien, je mettais un peu plus d’effort. J’ai toujours su respecter mes limites.’

On a louangé sa propension à aider ses amis dans leurs études et sa saine ambition. Même si elle ne sait pas encore exactement ce qu’elle fera dans la vie a un faible pour l’architecture.’J’adore mes cours à Mérici et je me vois mal faire un choix pour l’instant. C’est sûr que j’irai à l’Université et probablement pas que pour un bac!’

Accompagnant la médaille, une bourse de 1000$ de l’Université de Chicoutimi la fera-t-elle délaisser ses projets d’aller à l’Université Laval? ‘Trop tôt pour le dire, mais c’est sûr que la bourse est un incitatif. Je commencerai à Laval et je verrai!’

Partager cet article