Plusieurs ententes conclues

Par Jean-Sébastien Tremblay 9:25 AM - 20 mars 2018
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Quelques ententes importantes ont été ratifiées par la Ville de La Malbaie lors de la séance du conseil du 12 février dernier. D’une part, la municipalité s’entend avec ses fonctionnaires afin de prolonger la convention collective en vigueur jusqu’au 31 décembre 2018. Aussi, une nouvelle entente plus favorable a été conclue avec la Commission scolaire de Charlevoix (CSDC) pour l’utilisation des locaux du centre sportif.
« Les ententes que nous avons conclues sont importantes pour la municipalité. Je suis content du résultat », avance d’entrée de jeu le maire Michel Couturier. Pour ce qui est des fonctionnaires municipaux, ceux-ci étaient sans contrat de travail collectif depuis la fin de l’année 2017. La prolongation d’une année est expliquée en partie par la tenue du Sommet du G7 à La Malbaie. « Le tempo imposé par la planification du G7 ne laissait pas la disponibilité nécessaire afin de consacrer toutes les ressources nécessaires à un processus de négociation complet », explique Caroline Tremblay, directrice générale, qui s’est occupée de ce renouvellement. Cet accord rassure donc l’ensemble des parties et leur permettra de discuter de l’ensemble du dossier au cours de l’été et de l’automne. Concrètement, les fonctionnaires obtiennent une hausse salariale de 2 %, et la continuation des autres conditions de travail en vigueur.
« Nous avons réussi à conclure cette entente, car le climat est très bon à la Ville de La Malbaie », poursuit celle qui souligne la bonne collaboration avec le syndicat SCFPP – Section locale 4813, représentant les travailleurs.
Également, la Ville de La Malbaie a conclu une nouvelle entente avec la CSDC pour l’occupation du centre sportif situé à l’école secondaire du Plateau. Le maire explique que les locaux où sont situés la piscine et le centre d’entraînement appartiennent à la municipalité , alors que les gymnases sont la propriété de l’institution scolaire. Néanmoins, la clientèle de chacun fréquente les locaux de l’autre, ce qui donne lieu à un système de compensation financière complexe. « Dans le passé, en vertu de l’ancienne entente, nous nous retrouvions toujours à faire un gros chèque à la CSDC à la fin de l’année. Le nouveau contrat est plus équitable pour tous », résume M. Couturier.

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