Normand Tremblay parle de la vitesse sur Le Plateau

Par Eric Maltais 4:38 PM - 20 septembre 2017
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Normand Tremblay, fier de son parc

Élu conseiller en 2013, Normand Tremblay se sent beaucoup plus d’attaque à l’aube de la prochaine campagne électorale dans son district sur Le Plateau de La Malbaie. L’ex-policier de la Sûreté du Québec à la retraite après une carrière de 39 ans entend donc solliciter un second mandat en vue des élections du 5 novembre.

Se définissant d’abord comme un protecteur des causes sociales, le conseiller avoue dresser un bilan très positif de son premier mandat, étant particulièrement fier du Parc du Ravin. « C’est un parc que nous avons réalisé grâce à une implication citoyenne. Les gens nous ont dit de leur donner cet environnement et qu’ils s’en occuperaient. On a créé un terrain de soccer, des jeux, une patinoire et les citoyens respectent leur engagement ».

M. Tremblay ne cache pas sa fierté également envers le prolongement du boulevard Kane et le lotissement des terrains mis en vente qui rapportent des revenus dans les coffres de la ville. « N’eut été des contraintes environnementales, nous aurions plus de 27 terrains en vente. De plus, le conseil actuel a autorisé d’autres travaux sur Kane l’an prochain après y avoir injecté plus d’un million de dollars lors du dernier mandat », a ajouté le retraité de 66 ans.

Sa majorité avoisinant les 80% en 2013 ne l’empêche pas  d’entendre les revendications de ces électeurs : « La vitesse des véhicules dans notre secteur inquiète. Nous avons de jeunes familles alors il faut protéger nos enfants. C’est une de mes priorités. Il faut revoir la signalisation des rues du quartier, le marquage des voies, peut-être penser une limite à 30 km/h. Tout peut se faire avec de l’information adaptée à la prévention », laisse-t-il tomber.

Se disant un inconditionnel du maire Michel Couturier, M. Tremblay avoue que des décisions difficiles ont été prises lors de ce premier mandat en fonction des intérêts des gens. « Dans le dossier du Havre à Pointe-au-Pic, on a écouté les citoyens, on veut s’assurer du financement et à quelle hauteur on va le faire. C’est la preuve qu’on est à l’écoute. On a aussi gelé le compte de taxes, ce qu’il faut continuer à faire. La Ville, c’est un gros paquebot à virer de bord. Il faut du temps ».

M. Tremblay confesse que les deux premières années de l’actuel conseil ont permis de faire les bons diagnostics, qu’il faut maintenant prendre les décisions, comme refaire les infrastructures au centre-ville. Il dit aussi croire au développement du Pavillon Hubert Reeves par le secteur privé. « J’ai hâte de voir la suite. On leur a réservé un terrain jusqu’en 2018 », conclut-il.

 

Parmi ses principales implications, notons le Domaine de la Seigneurie, soit des unités de logement pour des aînés autonomes, l’embellissement et la Sécurité publique en regard à son poste électif, et de façon plus personnelle, la Fondation Carmel-Roy, qui fait l’acquisition d’équipements spécialisés pour les personnes âgées.

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