« Je ne suis pas un extraterrestre » -Michel Villeneuve

Par Dave Kidd 11:59 AM - 28 octobre 2016
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Michel Villeneuve, en discussion avec Martine Vallée, directrice générale de la CSDC

Son nom revient dans toutes les discussions entourant la vente de l’école Thomas-Tremblay. Michel Villeneuve s’est confié au Charlevoisien en raison de « l’ampleur » de cette affaire et surtout pour démontrer qu’il n’est pas « le diable ».
L’aubergiste a offert 311 000$ pour l’immeuble et les terrains. Son offre est la plus haute reçue par la Commission scolaire de Charlevoix. « J’ai répondu à un appel d’offres. Ce n’est pas un crime. Il n’y a pas de compagnie ou d’associés. Je suis seul », dit-il d’entrée de jeu. « Je ne suis pas un extraterrestre », ajoute-t-il pour que  cesse « les montées de lait » contre lui.
Il se laisse du temps pour définir les projets qu’il a en tête pour le site. « Je vais possiblement m’adjoindre des partenaires. Il y a beaucoup de belles possibilités. Je crois qu’il faut viser une utilisation multifonctionnelle, une création d’emplois et tenir compte des différents besoins de la communauté ».
Il poursuit en ne s’inquiétant pas du zonage du site qui est institutionnel. « J’imagine très mal que la ville refuserait d’avoir une importante entrée de taxes qui pourraient être utilisées pour financer des programmes communautaires », dit aussi l’homme d’affaires.
Michel Villeneuve n’a rien contre le Festif! Il applaudit son succès, mais il autoriserait sa tenue sur son site « seulement avec un plan de sécurité à toute épreuve. L’événement est devenu trop gros pour la cour d’école. Il devrait se tenir derrière le Centre éducatif Saint-Aubin. L’accès est nettement meilleur qu’il était avec la nouvelle rue », avance l’homme d’affaires.
Au sujet de l’acquisition par le Musée d’art contemporain, Michel Villeneuve ne comprend pas pourquoi l’institution ne s’est pas manifestée lors de l’appel d’offres. Il aimerait voir son « plan de développement précis avec le montant de l’investissement et un échéancier de réalisation».
Tout le bruit que fait ce dossier a atteint l’aubergiste. « J’espère seulement qu’une décision judicieuse sera prise pour le bien de toute la population », termine-t-il.

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