Nathalie Leclerc à la rencontre des citoyens

Par Jean-Sébastien Tremblay 2:27 PM - 8 mars 2018
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Nathalie Leclerc, candidate du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, a entamé sa tournée de la région la semaine dernière. Déjà, elle apprécie grandement l’ouverture des gens qu’elle rencontre. De plus, elle se dit ébranlée par la crise que vit présentement le Bloc québécois, tout en soulignant que ce processus peut être nécessaire en politique.
« La campagne va bien. J’ai commencé à faire le tour de Charlevoix la semaine dernière et je suis surprise de l’ouverture des gens que je rencontre », affirme la nouvelle politicienne. Au cours des derniers jours, elle s’est affairée à rencontrer les acteurs du système de santé.
« J’ai visité les travailleurs de l’Hôpital de La Malbaie pour discuter de l’importance des soins », énonce-t-elle. À ce propos, à elle s’est rendue à L’Isle-aux-Coudres, où la question de l’accessibilité à un médecin est toujours d’actualité. « Lorsque je rentre chez les gens, ceux-ci se confient facilement à moi. C’est touchant », relate-t-elle. Elle est d’ailleurs étonnée et heureuse de constater que les Charlevoisiens et Charlevoisiennes sont très ouverts. Au cours des prochaines semaines, elle compte aller à la rencontre des intervenants culturels régionaux. « Ayant fondé l’Espace Félix-Leclerc, la culture est très importante pour moi. Je sais que ce milieu n’est pas facile présentement », avance-t-elle. De plus, elle conviera la population à une activité le 14 mars prochain. Les détails seront communiqués à une date ultérieure.
Questionnée sur ses motivations à faire le grand saut en politique malgré la mauvaise presse que peuvent avoir ses acteurs, Mme Leclerc exprime son désir de changer la perception de la population. « Le travail de député est magnifique, mais il a perdu des plumes dernièrement. Je veux en faire plus pour combattre le cynisme ambiant envers les politiciens. Néanmoins, je crois que si une personne occupe cette fonction sincèrement, et qu’elle reste sur le plancher des vaches, il est possible de changer les choses », déclare celle qui avoue avoir eu certaines réactions négatives de ses amis au moment de l’annonce de sa candidature. La mère de trois enfants ne croit pas que la conciliation travail-famille est impossible dans ce milieu. « Je veux que mes enfants deviennent le moteur de mon action politique, et non un frein », affirme-t-elle.
Malgré sa récente arrivée au PQ, Nathalie Leclerc n’est pas effrayée par la zone de turbulence que traverse présentement le mouvement souverainiste. « Avant toute chose, j’aime le Parti québécois. J’ai beaucoup d’affinité avec mes nouveaux collègues. Ils sont tout aussi passionnés que moi. Nous pourrions discuter pendant des heures sans arrêt ! » s’exclame-t-elle. Également, cette dernière apprécie grandement la place qu’a faite Jean-François à Véronique Hivon, en la nommant vice-chef.
« M. Lisée sait s’entourer de gens de qualité, et Mme Hivon est très certainement un exemple », poursuit-elle.
Même si elle se dit ébranlée par la crise qui secoue présentement le Bloc québécois, elle prend la situation avec philosophie. « Je ne suis pas dans le secret dans ce dossier. Je ne connais pas personnellement Martine Ouellet. Mais la crise dure depuis longtemps déjà. Les chicanes, ça fait partie de la vie. Si ça fait bouger les choses, pourquoi pas ? » affirme-t-elle. Elle aura d’ailleurs la possibilité de continuer à connaître les militants souverainistes au cours des prochaines semaines, car elle a été invitée à s’adresser à eux dans les circonscriptions de Chaudière-Appalaches et du Saguenay.

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