L'institut Hubert-Reeves, un projet d'envergure pour Saint-Joseph-de-la-Rive

Par Emelie Bernier 9 avril 2009
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Depuis quelques années, le projet d’Institut Hubert-Reeves fait son chemin dans la tête de la directrice-générale du Musée maritime de SAint-Joseph-de-la-Rive et de son président. C’est hier que Louisiane Gauthier et Yvan Desgagnés ont fait part publiquement de ce projet d’envergure. Pour l’occasion s’est joint à eux M. Serge Genest, qui avait aussi une annonce importante à faire. Au projet d’Institut s’ajoutera le Pavillon de l’Astroblême, une initiative unique au Canada.

Divisée en trois axes, la mission de l’Institut Hubert Reeves est à la fois scientifique, éducative et touristique, comme l’explique Louisiane Gauthier: ‘nous voulons promouvoir la recherche et la vulgarisation scientifique, en faisant connaître ce coeur d’eau qui bat au coeur de Charlevoix, mais aussi la terre et la forêt.’ La directrice confie que la Forêt maritime, initiée l’an dernier, est un élément important de ce projet d’envergure.

Deux pavillons abriteront l’Institut Hubert Reeves et le musée géologique, un ‘ajout’ au projet initial qui réjouit Serge Genest. ‘C’est un pavillon qui pourra accueillir des chercheurs en géologie de calibre international, mais aussi des enfants, des cégépiens, des universitaires. Nous disposerons des infrastructures nécessaires pour parfaire nos connaissances des impacts météoritiques et il faut dire que cette situation, en plein coeur de l’astroblème de Charlevoix, est inespérée. C’est un astroblème unique car il est accessible et bien exposé.’

Les deux pavillons sont encore sur la table à dessin de l’architecte Pierre Amyot et le coût total de l’entreprise est évalué à 5 millions $.

‘Nous pensons que ça permettra de revitaliser le village de Saint-Joseph-de-la-Rive, car nous entendons recourir aux savoir-faire des aubergistes, des restaurateurs et peut-être même amener de nouvelles familles’, se réjouit Louisiane Gauthier.

Les prochaines étapes sont bien sûr le montage financier. Yvan Desgagnés est conscient que tant le public que le privé devra contribuer si on veeut atteindre l’objectif d’ouvrir les portes des deux pavillons à l’automne 2011 ou au printemps 2012.

‘Hubert Reeves a 77 ans. Nous tenons à ce qu’il soit là lorsque l’Institut qui porte son nom et qui en quelque sorte poursuivra sa mission ouvrira’, a ajouté avec un brin d’émotion Mme Gauthier, une amie de longue date du scientifique internationalement reconnu qui sera de passage dans Charlevoix pour une conférence le 10 mai au Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul.

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