L’esprit d’équipe s’installe

Par Dave Kidd 8:05 PM - 23 août 2016
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Un esprit d’équipe s’installe entre les maires des MRC de Charlevoix et de Charlevoix-Est. Après deux rencontres de travail en l’espace d’un an, une nouvelle dynamique régionale prend le pas sur les anciennes chicanes de clochers et tensions causées par le dossier des hôpitaux.
Le maire de La Malbaie a été le premier à confier au Charlevoisien qu’un « esprit d’équipe se forme ». Les préfets Claudette Simard et Sylvain Tremblay  ainsi que les autres maires interrogés après la réunion ont constaté la même chose. « J’ai changé en apprenant à connaître mes confrères », admet la préfet Simard bien heureuse que le climat créé par la saga des hôpitaux ait disparu. « Les appréhensions ont fait place à une chimie. On avance dans la bonne direction», ajoute le préfet Tremblay.
Durant la réunion d’aujourd’hui, les maires ont avancé des mesures  concrètes. « Des achats de groupe risquent de se faire. Ils peuvent faire économiser les contribuables », a indiqué Sylvain Tremblay invité à son bilan de la réunion. « Il y a de nombreux dossiers et problèmes communs. Plus on se voit, plus c’est facile », ajoutait pour sa part le maire des Éboulements Pierre Tremblay.
Le  maire  de Clermont estime que, dans un dossier comme la forêt, « le message de 13 maires sera plus fort que celui qui serait envoyé par 6 ou 7. Les chances d’obtenir une réponse sont meilleures», mentionne Jean-Pierre Gagnon. «  Ensemble,  notre rapport de force avec le gouvernement sera meilleur», a renchéri la préfet Simard.
En l’espace de deux rencontres, Michel Couturier a vu de la stratégie se dessiner autour de certains enjeux communs. « On se soude. L’entraide est réelle. On n’assiste pas à une révolution. Les deux MRC travaillent déjà ensemble. Les actions sont simplement concertées ».
Les maires ne parlent pas d’un éventuel regroupement. Après deux réunions, ils se comprennent déjà mieux et présentent une image d’unité.  Si les choses continuent d’évoluer dans le même sens, ceux qui pensaient que l’exercice tournerait en une séance de « pelletage de nuages » risquent d’être surpris.

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