Lancement de la revue B-Side à Baie-Saint-Paul: Plaidoyer pour une nature sauvage

Par Emelie Bernier 3:23 PM - 2 juin 2017
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Geneviève Locas et Catherine Métayer, de B-Side, à l'Hôtel Le Germain Charlevoix, partenaire du 2e numéro de la publication.

Le 2e numéro du magazine B-Side s’intéresse à la nature sauvage à travers un éventail de points de vue, les uns philosophiques, les autres plus terre à terre. Parce que Charlevoix y occupe une place de choix, la petite équipe derrière le magazine tenait à y faire un lancement.
Par Émélie Bernier
S’ils n’ont que deux numéros au compteur, les artisans de B-Side voient loin, et grand. « La ligne éditoriale est de s’intéresser à la nature et au développement durable à travers une diversité de gens, une diversité de points de vue », résume Catherine Métayer, rédactrice en chef.
L’idée de communauté est très présente derrière ce projet mis sur pied par Abitibi & co. « Notre idée de départ était de rassembler toutes sortes de gens qui s’intéressent à la nature : du scientifique à l’amateur de plein air aux entrepreneurs qui oeuvrent dans la nature, dans le plein air, dans l’aventure », poursuit Mme Métayer. Chaque magazine s’articule autour d’une question philosophique en lien avec les questions environnementales, question à laquelle plusieurs intervenants sont invités à offrir une réponse.
« Dans ce numéro, on a posé la question « comment garder la nature à l’état sauvage? » C’est une question qui peut apparaître un peu simpliste de prime abord, mais qui est assez complexe. On y va par exemple de manifestes, d’essais qui sont écrits par des gens qui sont des philosophes, des penseurs sur « Quelle est notre définition de la nature sauvage? « Qu’est ce qu’un nature qui n’est pas sauvage, dans nos villes par exemple? ». En redéfinissant notre définition de la nature, est-ce qu’on peut changer notre vision de la conservation? », illustre la rédactrice en chef. Le magazine se penche aussi sur des « des initiatives très concrètes de conservation ». «À travers ces différentes initiatives, on espère outiller les gens pour leur montrer que la conservation est accessible et que ça passe à la fois par de petites et grandes initiatives. On souhaite aussi amener des connaissances en vulgarisant, en rendant ce sujet-là, qui peut paraître difficile à aborder, plus accessible », ajoute-t-elle.
8 pages du magazine, rédigées par Véronique Leduc, font la part belle à la région de Charlevoix. «On voulait mettre de l’avant tout le potentiel de la région sur le plan du plein air tout en montrant des initiatives de développement durable et en présentant des entrepreneurs qui correspondent à l’image de Beside », résume Mme Métayer.
Le magazine papier est le noyau du projet B-Side qui s’éclate cependant de plus en plus. « L’imprimé offre une façon d’absorber du contenu qu’on trouve intéressante. Il permet de passer un moment loin des technologies pour lire des articles, se plonger dans du contenu, et on voit une grande valeur à ça », résume Catherine Métayer. Le projet ne s’y résume pas. «Pour nous, l’imprimé est une belle occasion de montrer ce qu’on peut faire, un moyen de stimuler la conversation, une carte d’affaire. Ce qu’on est en train de développer comme modèle d’affaires autour du magazine, c’est une plateforme web de contenu avec des contenus différents, intégrant l’audio et la vidéo », poursuit-elle. B-Side a aussi l’événementiel dans sa mire. «Ce qu’on fait avec le magazine, c’est montrer une communauté de gens et on a envie de les rassembler, ces gens-là, de façon concrète. On développe une série d’ateliers, d’événements, de conversations et autres pour les réunir. Le magazine devient un peu le cœur du projet, mais ça ne nous empêche pas de développer d’autres contenus sur des médiums et des plateformes différents qui nous permettent de rendre le projet plus viable sur le plan financier », conclut la rédactrice en chef.
Le magazine est publié deux fois l’an. Il est en vente en ligne au besidemagazine.com.

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