La Société d'histoire de Charlevoix a pignon sur rue à La Malbaie

27 juin 2009
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La Société d’histoire de Charlevoix, qui célèbre cette année son 25e anniversaire, vient d’inaugurer ses nouveaux locaux au centre-ville de La Malbaie. 

L’établissement, abritant le centre d’archives entre autres, est situé au 156, rue de l’Église, maison centenaire qui a été habitée jusqu’en 1960 par le charpentier Hector Bouchard qui fabriquait des portes et des fenêtres et qui opérait un moulin à scie à deux pas de sa résidence.

 

La maison, recouverte de bardeaux d’amiante, a été construite selon le style cubique comme on en retrouve plusieurs dans le secteur : «Ce qui est intéressant, la maison est dotée de grandes galeries sur les deux étages et de plusieurs fenêtres disposées de façon symétrique», explique Christian Harvey, membre du conseil d’administration de l’organisme.

 

 

La demeure était la propriété de l’ex-conseiller municipal Gérard Gagné avant que Serge Gauthier, président de l’organisme, s’en porte acquéreur.

 

La Société d’histoire de Charlevoix, qui regroupe aujourd’hui plus de 600 membres, a vu le jour le 27 juin 1984, 25 ans jour pour jour avec l’inauguration de nouveau bureau sur la rue de l’Église. À l’époque, l’organisme opérait un local à Baie-Saint-Paul avant de déménager quelques années plus tard à Clermont et à Saint-Aimé-des-Lacs : «Nous espérons demeurer ici, à La Malbaie, pour un bon bout de temps», souhaite M. Gauthier.

 

 

 L’établissement abrite le centre d’archives et une exposition de photos anciennes : «Il est également possible de se procurer sur place les numéros de la Revue d’histoire à un prix spécial ainsi que des livres sur Charlevoix qui ne sont plus en vente dans les librairies, toujours à un coût plus qu’intéressant», d’annoncer le président.

 

 

Le local est ouvert sept jours sur sept, du 27 juin au 12 octobre, de 9h00 le matin à 16h00 durant les jours de la semaine, et de 13h00 à 17h00 le week-end.

Denis Fortier

, historien ferroviaire réputé, est sur place pour accueillir les visiteurs.

 

Les chercheurs peuvent venir consulter les archives durant les heures d’ouverture, au coût de 10 $ de l’heure pour les non-membres. C’est gratuit pour les membres.

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