La Ferme Jean-Robert Audet sur la Route des Saveurs en 2019

Par Emelie Bernier 2:28 PM - 13 Décembre 2018
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Le bâtiment de droite abritera la boutique et la cuisine de transformation de l'entreprise.

 
Le producteur Jean-Robert Audet avait dû renoncer à poursuivre ses activités sous la bannière Veau de Charlevoix en 2014. C’est avec un tout nouveau modèle d’affaires que l’agriculteur réintègre la grande famille du terroir charlevoisien. « C’est complètement différent de ce qu’on faisait avant. J’avais tout : les boutiques, l’abattoir, la vente en épicerie, mais il me manquait quelque chose d’assez important, une place où les gens pouvaient venir nous rencontrer, acheter des produits. Cette fois-ci, on part de ça », explique l’agriculteur. La demande de permis de vente au détail est faite. Les travaux pour transformer un des bâtiments de la ferme en comptoir d’accueil doublé d’une modeste cuisine de transformation vont bon train. « Mon but est de vendre aux consommateurs et aux restaurateurs, sur le web et à la boutique. Je ne vendrai pas ailleurs! On mise sur la tendance locavore. On veut dire à nos consommateurs : venez nous voir, venez voir comment on travaille! On va donner des visites.»
Rappelons qu’il y a 4 ans, le producteur agricole Jean-Robert Audet, père du Veau de Charlevoix, disait adieu à la marque qu’il avait fondé près de 25 ans plus tôt et mettre l’entreprise sous la protection de la Loi sur la faillite. Écolait puis Délimax avaient ensuite repris tour à tour la marque, avec peu de résultats.
Il a bien tenté de récupérer sa marque, mais devant le prix exorbitant demandé, il choisi de se relancer sous la bannière de Veau de terroir Charlevoix, Ferme Jean-Robert Audet.
Le producteur n’hésite pas à parler « d’élevage artisanal » pour la nouvelle mouture de la ferme. La viande sera d’ailleurs certifié Terroir Charlevoix, ce qui implique que les animaux devront consommer des fourrages 100% charlevoisiens et un minimum de 50% de grains de Charlevoix. Il y travaillera avec son fils et un ou deux employés, sans plus. « On ne veut pas faire une multinationale », lance-t-il.
L’ouverture de la boutique attenante à la cuisine de transformation est prévue pour le mois de mai.

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