La Coop de santé dans la mire du Dr Jean-François Simard

Par Emelie Bernier 21 janvier 2009
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Il y a déjà plusieurs mois déjà qu’un comité provisoire formé de citoyens et d’élus, à la demande expresse des médecins, se penchent sur l’éventualité d’une coopérative de santé pour maintenir et même accroître les services dans les cliniques de médecine familiale de Charlevois-Ouest Les consultations publiques permettront de prendre le pouls du public et d’informer celui-ci des tenants et aboutissants d’une coopérative de santé.

« Les coops ont un pouvoir attractif sur les médecins, qui se voient déchargés de l’administration de la clinique! Il n’y aura pas de système à deux vitesses, mais les membres pourraient avoir des avantages », explique le Dr Simard.

L’imminence des départs à la retraite d’ici quelques années pour plusieurs médecins pratiquant encore la médecine familiale, le peu d’intérêt pour les jeunes médecins à pratiquer en clinique et les besoins grandissants d’une population vieillissante sont des arguments de taille pour justifier une coop de santé, selon Jean-François Simard. Un médecin sur deux pratiquant à la clinique Fafard est âgé de 60 ans et plus et que ça ne se bouscule pas au portillon pour leur succéder.

Le Dr Simard se garde bien de promouvoir la coop de santé pour remplir ses poches. «Ce qu’on veut, c’est le maintien de soins de qualité, pouvoir faire de la prévention et désengorger le système de santé, permettre aux gens de voir un médecin dans un contexte humain. Tout ceux qui font encore du bureau, c’est parce qu’ils aiment leur clientèle! La coop donne aussi une voix participative à ses membres. Les patients qui pourront faire des demandes, être entendu. »

Il espère que les citoyens seront nombreux à se présenter aux consultations publiques des 27 et 29 janvier prochain.

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