Jaggi Singh a fait du répérage à La Malbaie

Par Jean-Sébastien Tremblay 7:56 AM - 1 avril 2018
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Malgré le fait que, jusqu’à présent, les groupes anarchistes et altermondialistes ont exprimé viser la Ville de Québec lors de la tenue du Sommet du G7, il est possible que la ville de La Malbaie ne soit pas épargnée. En effet, le célèbre militant Jaggi Singh, un des figure de proue de ces mouvements, a admis au Journal de Québec qu’il avait fait du repérage à La Malbaie récemment. Néanmoins, les forces policières se disent prêtes à toutes éventualités
Le passage de Singh semble être passé inaperçu des malbéens et malbéennes. Néanmoins, il pourrait laisser présager que la municipalité ne sera pas épargnée par les manifestants. Ce dernier a une feuille de route impressionnante. L’activiste anarchique et altermondialiste a participé à de nombreuses manifestations en opposition aux grands rassemblements internationaux depuis le début des années 2000. Selon le Journal de Québec, sa dernière arrestation remonte à août 2017, alors qu’il participait au rassemblement en opposition à la manifestation du groupe La Meute. Ce dernier a été accusé d’entrave et de supposition de personne. L’homme se serait alors fait passer pour le hockeyeur Michel Goulet. Le processus judiciaire est encore en cours dans ce dossier. En conférence de presse, le maire Régis Labaume affirmait : « Pour ce qui est du groupe de Singh, ce sont des crétins. Banaliser la violence comme ils le font, ça n’a aucun bon sens ». Le militant avait répliqué en entrevue à Radio-Canada que « plus largement, Labeaume reproduit la rhétorique de l’extrême droite raciste en ordonnant aux gens de retourner d’où ils viennent ».
Questionnée à propos de ce célèbre personnage, la sergente Camille Abel, du bureau du Groupe intégré de sécurité (GIS), assure que les forces policières seront prêtes à y faire face. « Depuis l’annonce du Sommet du G7 dans Charlevoix, nos équipes de renseignements sont à l’œuvre. Nous avons recours à des sources ouvertes et des sources fermées », affirme-t-elle. Elle rappelle que le droit de manifester est un droit garanti par la Chartes canadienne des droits et libertés. Néanmoins, elle insiste sur le fait qu’il faut qu’il s’exerce de manière pacifique, et que la violence de sera pas tolérée. La sécurité dans la zone de libre expression, située à proximité du Musée de Charlevoix, sera assurée par la Sûreté du Québec (SQ). « La protection des citoyens et de leurs biens est autant une priorité que celle des dignitaires. C’est un tout. Nous travaillons tout le monde ensemble », affirme-t-elle. Ainsi, elle tient à rassurer les citoyens inquiets par l’arrivée de ces manifestants. Bien que la zone soit située à 1,5 kilomètre du Manoir Richelieu, celle-ci est située à proximité de nombreuses résidences et du Musée de Charlevoix.

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