La Guignolée des médias et de Pro santé: 7145$ pour un joyeux Noël et bien plus

Par Emelie Bernier 12:32 PM - 8 Décembre 2017
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La Guignolée des médias au profit de la banque alimentaire du Centre communautaire Pro-Santé a permis de récolter 7145, 66$, un résultat qui dépasse celui de l’an dernier et qui fera la différence dans la vie de près de 200 personnes non seulement à Noël, mais tout au long de l’année.
La Guignolée des médias est ni plus ni moins qu’un incontournable dans le financement de la banque alimentaire, comme l’explique Annie Bouchard, directrice du Centre communautaire Pro-Santé. «Ça fait 6 ou 7 ans qu’on la fait et c’est devenu essentiel. Ça sert bien sûr à compléter nos paniers de Noël par des bûches fraîches, de la dinde, du fromage, mais les sous servent pour tout le reste de l’année. Les gens ne mangent pas qu’à Noël », illustre-t-elle.
Les besoins en aide alimentaire sont de plus en plus grands, constate Mme Bouchard. «Sur une base régulière, on distribue une moyenne de 30 paniers par semaine et on est monté jusqu’à 40… On parle de familles, de couples, de personnes seules aussi », quantifie-t-elle. L’an dernier, 105 paniers de Noël ont permis à 185 personnes différentes, dont 55 enfants, de profiter d’un Noël festif. On s’attend à une augmentation cette année. « On est encore à inscrire les gens, mais on s’attend à dépasser les chiffres de l’an dernier. C’est dû principalement au nombre d’heures pour atteindre le chômage. On a beaucoup de gens qui parvenaient à faire leurs heures pour le chômage avant, mais qui n’ont pas le choix de faire une demande d’aide sociale cette année», déplore Annie Bouchard.
Les denrées non périssables et les dons pourront être déposés dans les 3 épiceries du 11 au 15 décembre, mais aussi toute l’année, directement au centre communautaire situé au 3, rue Clarence-Gagnon. « Les gens peuvent venir donner ou déposer des denrées toute l’année. On apprécie surtout ce qui est nourrissant : des pâtes, des sauces, par exemple, mais on oublie parfois le beurre d’arachides, des collations pour les enfants, des petites compotes, des pâtes dentifrices, du papier de toilette… » , illustre la dg. Évidemment, les denrées périssables ou périmées ne sont pas les bienvenues. « Si vous faites le ménage du garde-manger et que vous nous donnez les trucs passés date, on ne les mangera pas plus. On est régi par le MAPAQ. Même si on donne à des gens en pauvreté, ils ont le droit de bien manger! », insiste Annie Bouchard.
Elle souligne d’ailleurs la collaboration du milieu. «Oui, l’argent de la guignolée nous sert toute l’année, mais on a beaucoup de dons alimentaires de partenaires : les épiceries, les boulangeries, les Viandes biologiques de Charlevoix, les œufs de la Ferme Rosaire Lavoie… Tout ce qui vient du braconnage passe par la boucherie et nous est remis. On a un excellent support du milieu », remercie-telle.
Plus d’une vingtaine de bénévoles ont contribué au succès de la Guignolée des médias, dont les pompiers et leur chef Alain Gravel, les ambulanciers et des représentants de tous les médias locaux.

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