Le fleuve pour faire rêver d’océan

Peter McGovern, sous-ministre adjoint au Bureau de gestion du Sommet du G7 était de passage dans Charlevoix le 13 mars dernier. Jusqu’à présent, les préparatifs entourant la réunion internationale de juin vont bon train. De plus, pour celui-ci, le thème des océans occupe une place primordiale.
En effet, M. McGovern souhaite qu’une série d’actions concrètes pour les océans soit adoptées lors du rassemblement qui se tiendra au Manoir Richelieu. Il dénonce la pollution des vastes étendues d’eau salée par les matières plastiques. Il espère que le magnifique point de vue qu’offre le Manoir Richelieu sur le fleuve Saint-Laurent inspirera les dignitaires. « Le défi que nous avons présentement, c’est de trouver un chemin commun, pour faire la promotion d’une vision en commun. Nous croyons que c’est possible», poursuit-il. Ce dernier croit que la rencontre de puissances mondiales à La Malbaie aura certainement des retombées sur le plan des relations internationales.
« Je suis content d’où nous en sommes avec les préparatifs. Il y a beaucoup de choses qui se passent présentement », énonce le sous-ministre adjoint. Quant au budget d’environ 604 M$ alloué par le gouvernement Trudeau pour la présidence du G7, il explique les raisons qui le justifient. « Ce n’est pas seulement un sommet. Au total, 52 réunions sont organisées. [Les dossiers] sont tellement complexes, ce n’est plus seulement un ministre qui en a la responsabilité », soutient-il. Il admet que les coûts sont élevés, mais qu’ils sont nécessaires afin de remplir leurs obligations, notamment en ce qui a trait à la sécurité. « Nous tentons que les dignitaires se rencontrent de façon informelle, mais dans un environnement global très sécuritaire », décrit-il. De plus, afin de rassurer les citoyens par rapport au coût de la présidence du G7, il ajoute que le Canada est le seul pays qui est transparent et qui le dévoile publiquement. De plus, le vérificateur général du Canada examinera les dépenses effectuées afin de s’assurer de leur conformité.
Jusqu’à présent, le sous-ministre adjoint est charmé par la région. « Nous sommes en train de devenir des citoyens de Charlevoix », affirme-t-il. En plus des paysages, il vante la qualité de l’accueil des Charlevoisiens et leur riche terroir. Il constate une réponse généralement positive de la population à l’approche du Sommet. Il indique qu’il sera de plus en plus présent sur le territoire à l’approche du Sommet.