Écoles à vendre: le CECC s’en dissocie

Par Eric Maltais 8 octobre 2015
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La direction du Centre d’enseignement collégial en Charlevoix se dissocie de l’action posée par un groupe d’étudiants qui a posé des pancartes « à vendre » sur les terrains des institutions du secteur de La Malbaie, ce jeudi.

Dans le cadre d’un de leurs cours du programme de Sciences humaines, des étudiants du CECC ont monté et réalisé une action politique directe visant à dénoncer les coupures budgétaires dans le système d’éducation, notamment en posant des affiches dans certaines écoles de la Commission scolaire de Charlevoix.

Dans un communiqué de presse émis hier, le directeur Daniel Guay indique que le CECC se dissocie de cette action. « Le CECC et son personnel ont la responsabilité de sensibiliser les étudiants à leurs devoirs citoyens, sans pour autant faire la promotion ni la dénonciation d’opinions, d’idéologies ou de politiques, quelles qu’elles soient, dans le cadre d’activités pédagogiques », écrit-on.

Encadrer les étudiants, les amener à réfléchir, à se faire une opinion sur les enjeux sociaux, économiques, politiques, à développer une pensée critique et à devenir des citoyens engagés qui interviennent dans leur milieu fait partie de la mission du CECC, selon la direction.

Amusé…

Damien Lapointe,  le représentant syndical du milieu de l’enseignement, avait lancé : « Quand je regarde ça, je souris de l’initiative. Mais nous à la centrale, nous n’avons reçu aucune directive en ce sens ». M. Lapointe riait aussi de constater le nom de l’agent qui avait obtenu le mandat de vendre les écoles, soit le premier ministre Philippe Couillard.

Plus tard en journée, des étudiants avaient confirmé qu’il s’agissait de leurs actions.

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