Un deuxième souffle pour le Club Bon Cœur de Charlevoix

Par Gilles Fiset 12:25 PM - 1 juin 2017
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Les principaux maitres d’œuvre de la collecte de fonds 2017 du Club Bon Cœur : Jean-Pierre Anctil, Francine Thibeault, Gemma Boucher, présidente du club, Ibrahim Sako, président d’honneur de la campagne de collecte de fonds 2017, Serge Bouchard et Luc A. Goudreault.

Une collecte de fonds réussie, des professionnels intéressés et de nouveaux locaux, après plusieurs années difficiles, le Club Bon Coeur de Charlevoix semble reprendre un deuxième souffle.
Par Gilles Fiset
Le 25 mai dernier, la deuxième plus lucrative levée de fonds du Club Bon Cœur des Cardiaques de Charlevoix prenait fin. Plus de 22 000 $ sur l’objectif de 25 000 $ ont été amassés jusqu’à maintenant et l’organisation se donne encore un mois pour continuer de recevoir les dons qui affluent encore. Un succès qui fait dire à Francine Thibeault, la fondatrice du Club Bon Cœur de Charlevoix que « l’objectif va être dépassé. C’est la deuxième plus importante campagne pour amasser des fonds du Club Bon Cœur depuis ses trente et quelques années d’existence. « En 1982 ou 1983, on avait ramassé plus de 26 000 $ », affirme Mme Thibeault.
L’argent servira surtout à défrayer les salaires des intervenants du club et particulièrement ceux des jeunes professionnels. « Si on veut garder nos professionnels, il faut les payer et ce n’est pas avec la subvention de 65 000 $ et avec les services payants du club que l’on va y arriver. C’est pour cela que la campagne est si importante. On veut faire travailler notre kinésiologue à 30 heures par semaine au lieu des 23 h qu’il fait actuellement et ensuite augmenter les heures de présence de notre infirmière qui travaille pour nous à une journée semaine seulement », explique Francine Thibeault.
Garder ses professionnels et particulièrement le kinésiologue, Alexandre Henry, permettra au club de mettre l’accent sur la lutte contre la sédentarité, une part importante de la santé du cœur. « Ç’a toujours été un volet que l’on voulait propulser, mais on n’avait pas la personne nécessaire avant l’arrivée d’Alexandre Henri », confie la fondatrice du club qui se défend de vouloir faire concurrence à d’autres organismes ou entreprises. « On va avoir notre créneau à nous. Notre programme n’est pas comme aller s’entrainer en salle par exemple. Nous sommes un complément », dit-elle.
Justement, le Club Bon Cœur de Charlevoix déménagera dans la Maison Mère Baie-Saint-Paul durant l’été, une occasion de pouvoir profiter de locaux plus adéquats. « On va avoir une grande salle où l’on va pouvoir permettre à une trentaine de personnes de faire de l’exercice », déclare Mme Thibeault.
Avec toutes ses bonnes nouvelles et particulièrement avec la possibilité de profiter de professionnels motivés et engagés, la fondatrice confie qu’un énorme poids vient de lui glisser des épaules. « Durant un certain temps, j’ai tenu le club à bout bras, mais je ne pensais pas que ça allait intéresser une jeune relève en amour avec le club et ça, ça me donne des ailes ».

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