Deuxième consultation publique pour la Coop de Santé: la population se questionne, mais l'intérêt est là

Par Emelie Bernier 30 janvier 2009
Temps de lecture :

La deuxième consultation publique concernant la Coop de Santé a connu un vif succès, avec un auditorium bondé et de nombreuses questions pertinentes adressées aux panelistes à la suite de la présentation des tenants et aboutissants de ce projet. Jusqu’à présent. près de 100 personnes ont rendu leur engagement pré-constitutif en bonne et dûe forme.

Médecine à deux vitesses, favoritisme envers les mieux nantis, formation du conseil d’administration, coûts réels à long terme, impacts sur le service, les questions du public ont trouvé des réponses auprès des panelistes Frédéric Audet, Patrice Desgagnés, Gaëtan Dallaire, Jean-François Simard, Jasmine Gilbert, Donald Lavoie et consorts.

‘Le but premier, c’est de faire venir de nouveaux médecins, de donner du temps à ceux qui sont là pour soigner leurs patients, pour faire de la prévention. J’ai 55 ans, tous mes amis sont à la retraite et moi, je travaille de plus en plus. C’est pas normal’, a indiqué le Dr Dallaire, répondant à une question sur les changements à la structure actuelle des cliniques. ‘Depuis 20 ans, nos conditions ont stagné! Il n’y a aucun intérêt pour les jeunes médecins à y travailler, sauf si on crée une coop. C’est une question de survie des cliniques, ni plus ni moins!’ 

Même si de rares interlocuteurs, comme ici Gaston Duchesne, ont tenté de dénigrer le projet de coop, on a distribué, à la sortie, plus de 300 déclarations d’engagement pré-constitutif envers la coop. Ces formulaires sont d’ailleurs distribués dans les Caisses populaires, dans les cliniques, au CLD et via le site internet du CLD. C’est la quantité de ces formulaires dûment signés qui permettra au projet d’aller de l’avant ou non.

‘Il faudra trouver des façons originales de recruter des membres, de donner un blitz! Il faut que les gens soient informés, mais une fois que l’information est présentée, on constate que la réaction est positive’, explique Karine Horvath, membre du comité provisoire à titre de citoyenne de Saint-Hilarion et comme directrice de la MRC. ‘Ce qui va déterminer si on va de l’avant, c’est le nombre de formulaires qui seront recueillis à court terme. Le cap du 2000 est un seuil qui nous permettrait de fonctionner, d’aller de l’avant.’

Partager cet article