Des infrastructures de jeux rajeunies, d'un bout à l'autre du comté!

Par Emelie Bernier 28 août 2009
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Les cours d’école seront bientôt de nouveau envahies par des bandes de gamins enjoués. De Saint-Siméon à l’Isle-aux-Coudres en passant par les Éboulements, les cours sont plus accueillantes que jamais, résultat d’une cure de jouvence  orchestrée conjointement par les organismes de participation des parents et les directions d’école.

 

 

Grâce à la mesure 50530 du ministère de l’Éducation, la plupart des municipalités du comté ont réussi à offrir aux enfants fréquentant leur école des infrastructures de divertissement renouvelées. Des modules de jeux aux couleurs pimpantes au lignage de l’asphalte en passant par des boîtes à fleurs, des bacs de compost, des buts de soccer ou des paniers de basketball, diverses améliorations ont été apportées aux espaces de vie extérieurs des écoliers.

Destinée à l’aménagement et l’embellissement des cours d’école, la mesure implique des «projets à frais partagés». Ainsi, un tiers des frais est assumé par le ministère de l’Éducation et les 2/3 restants sont à la charge de la communauté.

 

«La mesure 50530 existe depuis 2006 et est reconduite encore cette année», explique Philippe Harvey, directeur des ressources matérielles pour la Commission scolaire de Charlevoix. «Même si c’est un projet à frais partagé, ça représente beaucoup de travail pour les directions d’école. Elles travaillent très fort sur le montage financier. Quand on fait la demande, on a toutes les lettres d’intention. Les municipalités contribuent, divers partenaires du milieu, comme les Caisses, les entreprises locales… Les OPP donnent un coup de main en organisant des soupers-spaghettis et d’autres activités de financement. Nos demandes passent en grande majorité. Les gens du ministère regardent le montage financier, les appuis reçus et ils n’ont pas le choix d’aller de l’avant», semble fier de dire M. Harvey.

Il se réjouit de savoir que la mesure est reconduite. «On a su que c’était reconduit et on espère que des écoles en profiteront pour faire une phase 2, voire 3 ou 1. Aujourd’hui, les modules sont des blocs psychomoteurs, faits sur mesure pour stimuler l’imaginaire des enfants et les faire développer des capacités physiques. Avec les phases 2, on peut aussi acheter de nouveaux ballons, installer des tables à pique-nique. C’est une mesure qui cadre dans le développement de saines habitudes de vie», de dire Philippe Harvey.

Dans Charlevoix seulement, entre 400 000$ et 450 000$ ont été investis dans les cours d’école. Un calcul rapide permet d’évaluer que de ce nombre, près de 300 000 $ provient du milieu. «Ça peut sembler énorme, mais les modules coûtent cher, les travaux d’excavation aussi. En général, c’était plus que nécessaire. Il y avait certains endroits où les jeux n’étaient plus stimulants, plus sécuritaires. Et ça appartient aux écoles maintenant», de conclure M. Harvey.

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