Dernière salle comble pour l’abbé Jean Moisan

Les Charlevoisiens se sont présentés en grand nombre hier (dimanche) et lundi pour les obsèques de l’abbé Jean Moisan.
Les funérailles se sont déroulées ce matin à l’église des Éboulements qui était presque pleine. La cérémonie religieuse, présidé par l’évêque Mgr Eugène Tremblay, a débuté par un touchant témoignage lu par un des frères de l’abbé Jean Moisan, Roland. Cette messe a rappelé l’engagement des 65 dernières années de l’abbé Moisan notamment avec la présence d’une vingtaine de prêtres, qui souhaitait lui dire un dernier adieu.
 

Dimanche, la liturgie de la parole était à l’image de l’homme de foi avec des témoignages, des lectures, des prières et de la musique. Le cardinal Mgr Gérald Cyprien Lacroix a présidé cette liturgie devant une église pleine à craquer à St-Joseph-de-la-Rive. Pour lui, Jean Moisan était un prêtre au cœur simple, ouvert à partager et à créer des liens d’amitié avec les gens. C’était une première pour le cardinal qu’un groupe heavy metal, Metalord, chante durant la liturgie de la parole d’un prêtre. « Pour que ces jeunes viennent chanter pour lui un dimanche après-midi, cela démontre que l’abbé Jean Moisan avait une place dans leur cœur, a soutenu Mgr Lacroix en entrevue. Cela démontre une belle proximité et de l’acceptation. Il avait compris qu’il fallait être présent et près des gens sinon tu manquais le bateau. Jean Moisan était très proche des gens et des jeunes ».
Après les funérailles, le cercueil a été déposé au charnier de l’église des Éboulements. L’inhumation au cimetière de St-Joseph-de-la-Rive se fera au printemps.
Visite des évêques
Mgr Lacroix était à Baie-Saint-Paul depuis vendredi pour la visite des évêques avec Mgr Louis Corriveau et Mgr Marc Pelchat, qui ne s’était pas faite depuis 13 ans. « C’était magnifique, nous avons reçu un accueil digne des Charlevoisiens. Nous avons constaté que nous avons beaucoup de défis pour amener les gens à redécouvrir leur foi, a ajouté Mgr Lacroix. Ce n’est pas facile de savoir ce que les gens veulent puisqu’il y a 95 % des gens qui ne sont pas là. Au moins, la majorité des paroissiens qui sont présents dans nos églises sont très engagés. Nous voyons cette réalité partout dans notre Diocèse et dans le monde occidental. »