Début de l’analyse sur de Comporté

Par Eric Maltais 12:59 PM - 17 septembre 2016
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Le maire Michel Couturier en compagnie de Marcel Bouchard, lors de la marche soulignant la fermeture temporaire de la 4e voie sur le boulevard de Comporté.

C’est sous le coup de 9 h vendredi matin qu’a été donné le coup d’envoi afin de permettre aux citoyens de Charlevoix d’utiliser la 4e voie du boulevard de Comporté jusqu’au 19 septembre, soit celle longeant le Fleuve Saint-Laurent.
Pour l’occasion, le chroniqueur plein air Marcel Bouchard, un fidèle ami de La Malbaie, était de passage afin de transmettre sa passion de l’activité physique et inciter la population de Charlevoix à s’approprier le boulevard et s’oxygéner le cerveau afin d’améliorer leur santé physique et mentale.
« Ce que vous voyez là, c’est investir dans la santé, c’est se donner des incitatifs à se donner les moyens d’agir », a-t-il lancé, prenant de rappeler que historiquement, les gens faisaient des croisières sur le fleuve pour aller chercher de l’air pur et relaxer! Il va plus loin en mentionnant que lorsque le gouvernement annonce des investissements pour construire des hôpitaux, c’est l’indication d’un échec car soigner des gens confirme qu’on a manqué le bateau au niveau de la prévention. Il caricature en disant que Québec a manqué le bateau aussi en enlevant des cours d’éducation physique dans les écoles parce que les gens meurent de maladies générées par le manque d’activité physique et non pour avoir suivi trop de cours de mathématiques!
Michel Couturier, maire de La Malbaie, espère que par cette action, le ministère des Transports pourra enfin recueillir les informations qui lui permettront de bien gérer la circulation sur le boulevard de Comporté. M. Couturier ne cache pas que cette voie, comme elle est aménagée, traduit une erreur du passé qu’il faut corriger.
« Il faut redonner ce lien fluvial, cette bande riveraine, aux citoyens et faire cesser la vitesse excessive. Il faut définir comment cette artère répondra à nos besoins et à ceux des touristes. Il est inconcevable qu’une route de trois kilomètres donne si peu d’accès au fleuve », dit-il.
«Je demanderais aux gens d’attendre avant de tirer les conclusions. Je pense que cela va finir par quelque chose qui répondra aux besoins de La Malbaie», conclut-il. D’ailleurs, sur les médias sociaux, les commentaires négatifs étaient plutôt nombreux comme c’est le cas dans la plupart des cas où des changements majeurs sont proposés.
Il faudra un certain temps avant d’obtenir des informations découlant de l’analyse des ingénieurs du ministère des Transports.
 
 

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