Le complexe des PFM serait rentable en 2019

La Ville de Baie-Saint-Paul croit que l’ensemble conventuel des Petites Franciscaines de Marie serait rentable en 2019. Le site sera géré par un organisme à but non lucratif.
En peu de temps, beaucoup de chemin a été parcouru. « On veut faire de l’ensemble conventuel un outil de développement. C’est en est un depuis toujours. Il n’est surtout pas question de créer un 2e centre communautaire  », a indiqué le maire Fortin au début de la soirée d’information sur les orientations de développement de l’ensemble.
« Avec une réduction des coûts d’exploitation et une location plus soutenue, la rentabilité pourrait être au rendez-vous après la troisième année soit en 2019. Nous ne prévoyons pas un  déficit pour la première année d’opération », a indiqué MartinBouchard, directeur général de la Ville de Baie-Saint-Paul . « Ça va  demander de l’ingéniosité et du travail. Aucun denier public ne sera injecté avant 2020. Le budget pour les deux premières années devrait osciller autour d’un million $ », a-t-il précisé.
Baie-Saint-Paul a acquis le complexe conventuel pour la somme de 800 000$. Les Petites Franciscaines de Marie ont donné 800 000$  (500 000$ en 2017 et 300 000 $ en 2018) à la Ville en plus d’accorder  un prêt de 150 000$ sans intérêt à compter de 2020 pour l’acquisition et l’opération du site.
« Nous avons toujours voulu donner le meilleur de nous-mêmes. Nous avons créé des emplois, accordé des contrats et partagé nos ressources financières avec plusieurs groupes et organismes.  C’est cela que la ville veut poursuivre à sa manière. Nous vous cédons ce que nous avons de plus cher », a déclaré la supérieure de la congrégation sœur Françoise Duchesne.
Le site sera géré par un organisme à but non lucratif.  Ce ne sont pas tous les projets soumis qui seront acceptés. En plus de  satisfaire au principe du développement durable, ils devront cadrer avec les six axes retenus. Ils sont : le développement du savoir et des compétences; le développement de l’entrepreneuriat et espace de travail collaboratif; l’hébergement alternatif, l’art, la culture et le patrimoine, l’agroalimentaire et l’énergie renouvelable.
Les projets soumis, s’ils se réalisent tous,  n’occuperont que 40% du site. « Il n’y a pas de loisirs ou d’activité physique ? », a demandé un contribuable qui est aussi professionnel de la santé. « Oui, c’est possible. Des projets sont à l’étude » a répondu le maire Fortin.
« On ne créera pas de compétition avec ce qui existe déjà. On n’offre pas des locaux. On recherche de nouveaux projets dans un esprit collaboratif et de partenariat. Le but est d’en faire un lieu innovant, un levier de développement économique collectif, un lieu de connectivité, de créativité et d’innovation », précise Sylvain Gendreau, coordonnateur du projet.
Environ 100 personnes assistent à la soirée d’information.
Un concours est lancé pour trouver un nom au complexe. Il doit être original et refléter la nouvelle vocation. Les détails sont disponibles au www.baiesaintpaul.com.