La commission scolaire souhaite régler son problème de financement

Par Lisianne Tremblay 3:36 PM - 13 avril 2017
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Le président de la Commission scolaire, Pierre Girard, souhaite rencontrer le ministre Sébastien Proulx pour régler le problème de financement de la Commission scolaire,

Le conseil des commissaires a adopté une résolution afin de demander l’autorisation du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx d’adopter un budget déficitaire de 975 000 $ pour l’année 2017-2018 et ce, même si les règles budgétaires et les paramètres de financement ne sont pas encore tous connus.
Dans cette résolution, adoptée mardi soir lors de la séance régulière du mois d’avril, le président de la Commission scolaire, Pierre Girard, demande une rencontre dans les plus brefs délais avec le ministre Sébastien Proulx. Il souhaite aussi avoir l’appui de la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Caroline Simard. Une autre résolution sollicitant une rencontre avec la députée a été adoptée.
Ce sera la première fois cette année que la commission scolaire ne pourra pas éponger le déficit avec un surplus. «La structure de financement ne correspond pas. Depuis 2010-2011, nous avons subi des compressions budgétaires. Ce n’est pas facile pour une petite commission scolaire comme la nôtre. À ce moment-là, nous avions un surplus de 4 millions $. Nous avons des solutions que nous souhaitons proposer au ministre, dont le facteur d’éloignement, a commenté Pierre Girard. La moyenne des petites écoles de moins de 5 000 élèves reçoivent 1,2 million $ pour ce facteur, alors que nous recevons que 350 000 $.»
La commission scolaire rappelle dans la résolution qu’un plan de redressement a été adopté en février 2015 et que la plupart des cibles identifiées ont été atteintes ou sont en voie de l’être. Ce plan de redressement faisait suite à une analyse réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton.
Le principal défi pour la prochaine année sera de retrouver l’équilibre budgétaire. «Nous voulons trouver une solution récurrente pour éviter des déficits, a poursuivi M. Girard. C’est important pour nous de faire reconnaître notre région pour son efficience. Notre taux d’élèves qui quittent sans diplôme est de 7,5 % alors que la moyenne du réseau public est de 16,5 %. L’économiste Pierre Fortin indique que chaque élève qui quitte sans diplôme coûte 500 000 $ à l’État québécois. C’est donc payant pour le gouvernement de nous aider puisqu’à chaque cohorte de 100 élèves, nous en avons 9 de plus qui sont diplômés.»
Le budget de la Commission scolaire sera adopté en juin. D’ici là, l’épineux dossier concernant la vente de l’école Thomas-Tremblay devrait connaître un dénouement. La commission scolaire a un manque à gagner récurrent se situant entre 500 et 600 000 $ par année.

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