Centre de formation des pompiers de Baie-Saint-Paul: un beau projet communautaire

Par Gilles Fiset 8:42 AM - 20 septembre 2018
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Les pompiers de la ville de Baie-Saint-Paul présents lors de l’inauguration du 13 septembre et Benoît Laroche, à l’extrême droite.

 

Grâce à l’implication d’une ville et de deux entreprises de la région, mais surtout des pompiers eux-mêmes, Charlevoix bénéficie désormais d’un centre de formation régional.

En construction depuis deux ans environ, le nouveau centre de formation a été inauguré le 13 septembre. Il est fait de l’adjonction de cinq conteneurs de marchandises. En cela il est comparable à ce qui se fait ailleurs en région. « Les plus simples se font avec seulement trois conteneurs, mais pour certains, on peut en assembler jusqu’à sept ou huit », explique Benoît Laroche, directeur aux opérations à l’École nationale des pompiers du Québec, présent lors de l’inauguration, le 13 septembre.
Le centre de Baie-Saint-Paul comprendrait plus de plateaux d’entrainement différents cependant, comme celui pour le sauvetage en espace clos, peu courant en région, selon M. Laroche.
Ce dernier était presque ému en regardant le nouveau centre. « C’est le travail d’une communauté que l’on voit ici. Ç’a été bâti avec l’aide financière de la ville et de commanditaires, mais grâce aussi au savoir-faire et au travail des pompiers eux-mêmes », s’est-il exclamé en visitant les lieux.
Le centre a bénéficié d’une subvention de 45 000 $ de la ville de Baie-Saint-Paul et de la commandite des entreprises BMR et Simard Suspensions, mais il aurait couté bien plus cher si ce n’avait été du travail, rémunéré et bénévole, de la trentaine de pompiers volontaires de Baie-Saint-Paul. « On a passé des corvées de fin de semaine pour certains travaux. Il y en a même qui apportait des pièces chez eux pour les terminer et les poser ensuite », raconte le chef du service incendie de Baie-Saint-Paul, Alain Gravel.
« C’est ça qui est fantastique dans un service incendie avec des pompiers à temps partiel. On y retrouve tous les métiers, de journaliste à soudeur ou à électricien », ajoute Benoît Laroche.
La construction n’était pas improvisée. « On a travaillé avec un devis qui respectait les normes de construction bien précises de l’École nationale des pompiers et avec les codes de la CSST », affirme le chef Gravel, visiblement fier du travail accompli. « J’ai proposé le projet à mes pompiers et ils ont tous suivi », énonce-t-il en terminant.
 
 
 

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