Canada à vélo : les Rocheuses, pénibles, mais tellement belles

Par Gilles Fiset 3:45 PM - 19 juillet 2018
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 Depuis près de deux semaines maintenant, le Charlevoisien Robert Demers a entrepris un périple de 52 jours, traverser le Canada à vélo. Un énorme poids vient de s’enlever de ses épaules : les Rocheuses, l’étape qu’il redoutait le plus est désormais derrière lui. Les paysages étaient tellement beaux cependant qu’il regrette presque d’avoir terminé!
Par Gilles Fiset

Robert Demers à Vancouver. Photo courtoisie
Après avoir atterri à Vancouver le 2 juillet, le cycliste de 70 ans, accompagné de ses 32 compagnons et compagnes d’aventure sont monté sur leur vélo dès le lendemain pour s’attaquer aux Rocheuses. Une étape très redoutée par M. Demers étant donné son âge. « Avec les années, on perd de la force et les Rocheuses, ça en demande beaucoup! Ça représente une série de montées de 1 200 à 1 700 mètres d’altitude qu’il faut attaquer pendant des jours et des jours. On ne peut pas se préparer à ça pendant l’entrainement et c’est extrêmement éprouvant pour le corps », confie-t-il en ajoutant qu’il se souviendra longtemps de la journée du 11 juillet. « On a complété la mythique Roger Pass entre Revelstoke et Golden. C’est une journée complète de montées sur près de 145 km. Ça m’a arraché les entrailles », dit-il en entrevue téléphonique.
 

Les paysages étaient à couper le souffle, ce qui rendait les montées vertigineuses un peu moins pénibles, selon Robert Demers. Photo courtoisie
Le 15 juillet, notre Charlevoisien cyclovoyageur était à Calgary, la fin officielle de l’étape des Rocheuses pour son groupe de cyclotouristes et M. Demers est désormais rassuré. « Je me disais qu’une fois que j’aurais passé les Rocheuses, ça irait pour moi. Une bonne partie de mon stress est tombée », confie le septuagénaire aux mollets d’acier. Celui-ci se prépare donc à entreprendre la seconde étape du défi : les prairies. Une topographie qui sied mieux au physique de l’ancien coureur cycliste. « Dans le monde du cyclisme, il y a des rouleurs qui sont endurants et des grimpeurs qui ont beaucoup de force. Moi, je suis un rouleur et les routes planes des plaines me conviennent beaucoup mieux », dit-il.
Ce n’est pas cependant sans un peu d’amertume que Robert Demers laisse derrière lui les montées vertigineuses de la première étape. « C’est vrai que c’est dur. C’est vraiment hors-norme. Ça n’en finit plus de monter et de descendre, mais c’est tellement majestueux comme décors que tu finis par accepter les difficultés du parcours », exprime-t-il.

Un autre paysage de carte postale immortalisé pendant quelques minutes de repos. Photo courtoisie

Robert Demers devant la pancarte marquant l’entrée dans la province de l’Alberta. Photo courtoisie
Pour ceux qui voudraient suivre jour après jour ses aventures, il leur suffit de se rendre sur le page Facebook de Robert Demers.
 
 
 

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