Aux producteurs de décider de l’avenir du Grand Marché

Par Eric Maltais 10:17 AM - 7 avril 2017
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«À la suite de l’assemblée générale spéciale du Grand Marché de Charlevoix (GMC) tenue en décembre dernier, nous avons fait nos devoirs concernant la légalité de notre organisation. Nous avons consulté deux notaires et un avocat spécialisé en droit des affaires et après vérifications, notre organisation est légale ».
Voilà les commentaires émis par l’actuel président de cet organisme sans but lucratif (OSBL) Jean-Marc Lavoie, qui s’explique mal la sortie publique effectuée par l’ancien fondateur et président, Michel Guillemette, attestant que le GMC n’existerait plus.
« Avec les membres producteurs, l’entreprise a le droit de fonctionner. Nous avons été bon joueur en décembre, lors de l’assemblée générale spéciale, en écoutant les membres consommateurs et en validant les interrogations soumises. Ils nous ont proposé des choses mais l’assemblée ne les a pas acceptées. Ils essaient de nous rendre illégal, ce qui n’est pas le cas », soutient-il, confirmant qu’une trentaine de membres pourront assister à l’assemblée convoquée le 10 avril au Centre des loisirs de Rivière-Malbaie. Ces derniers sont tous membres en règle car leur cotisation est payée lorsqu’ils versent une commission de 15% les journées de la tenue des marchés, comme ils l’ont fait l’été dernier.

M. Lavoie confirme que les gens qui se présenteront, les consommateurs et bénévoles, pourront assister à la réunion qui décidera de l’avenir du GMC, soit par un changement de garde ou par la dissolution, mais n’auront pas droit de parole.

« Les états financiers préliminaires qui présentent un surplus avoisinant les 10 000 $ seront d’abord présentés. Puis l’actuel conseil d’administration démissionnera en bloc. Si personne parmi les membres n’entend s’impliquer, nous recommanderons la dissolution du Grand marché et le droit de procéder à la liquidation de l’inventaire. Si des gens sont intéressés, ils reprendront et opèreront le  marché de Baie-Saint-Paul et devront se trouver un point de service dans l’Est par que la Ville de La Malbaie a décidé de confier cette responsabilité à la Société de développement commercial (SDC) du centre-ville. Je sais qu’il y a un intérêt pour le quai de Saint-Siméon », nous confirme M. Lavoie.
Il rappelle qu’il est venu à la rescousse du Grand marché il y a deux ans, à la demande même de l’actuelle directrice de la SDC, Annick Perron. « J’ai d’ailleurs assisté à la présentation qu’elle a faite dernièrement et je comprends qu’il y a un beau projet », conclut-il. M. Lavoie va plus loin, affirmant que s’il y a dissolution du GMC, des équipements comme les tentes seront donnés à La Malbaie. « La Ville nous a toujours supportés financièrement. Indirectement, cela leur appartient », conclut cet apiculteur, un peu dépassé par les événements.
En entrevue, il nous confiait que ce mandat à la présidence, effectué comme bénévole, a assez drainé d’énergie, qu’il consacrera les prochaines semaines à développer son entreprise et s’occuper de ces quatre enfants.

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