L’Ère de l’estuaire ouvre ses portes

Par Eric Maltais 16 juillet 2015
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Du 19 au 24 juillet, le camp de jour L’Ère de l’estuaire de Port-au-Saumon ouvre toutes grandes ses portes à la population afin de faire redécouvrir la beauté de Charlevoix par la biodiversité du Saint-Laurent sur ce site stratégique et unique au monde.

Pour lui faciliter la vie, car il tient ce lieu de science pour les jeunes à bout de bras depuis quinze ans, Denis Turcotte s’est adjoint le support du Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement (GUEPE), un organisme sans but lucratif de la région de Montréal qui a délégué des animateurs afin d’offrir aux enfants une expérience exceptionnelle.

« Nous espérions recevoir deux groupes de 30 personnes qui pourront découvrir nos deux nouveaux sentiers, écologiques et marins, et approfondir leurs connaissances scientifiques. Nous souhaitons nous positionner pour devenir un partenaire du futur parc géologique de Charlevoix », explique M. Turcotte, propriétaire du site.

Il ajoute : « Nous pouvons voir un phénomène très rare au monde, la faille du Saint-Laurent, qui se prolonge jusqu’à Saint-Siméon. On peut la voir concrètement et comprendre son impact lors du glissement de terrain majeur de la fin des années 1980. Le docteur en géologie Michel Gauthier, aujourd’hui à la retraite, a été initié ici à la science et il écrit aujourd’hui dans des livres qui servent à l’enseignement universitaire. Ce camp est un laboratoire vivant ».

De son côté, Gabrielle Normand, directrice de GUEPE, apprécie au plus haut point son expérience et espère que la journée portes ouvertes permettra de rejoindre les jeunes et les parents. « Nous avons un partenariat idéal et nous amenant six naturalistes qui partiront en forêt en compagnie des jeunes pour ensuite venir constater en laboratoire ce qu’ils auront découvert sur le terrain ».

Père Genest honoré

Pour souligner son apport à la jeunesse et à la science, Denis Turcotte a procédé au dévoilement d’une plaque commémorative en hommage au Père Jean-Baptiste Genest.

Cette idée a germé dans le cœur des anciens du camp d’écologie de Port-au-Saumon, lors de ses funérailles. Ils voulaient souligner la contribution exceptionnelle de ce grand éducateur qui faisait de la sensibilisation à la grandeur et à la beauté de la nature et des êtres vivants.

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