19 avril 2024
Le troisième projet du circuit régional des fresques de Charlevoix-Est a été dévoilé le 8 juin sur la rue St-Étienne, en présence des créateurs, des partenaires et des élus.
Pour Marie-Chantal Lachance, de Sautozieux, cette fresque présente une nouveauté intéressante par le fait que la structure représentant un arbre aménagé dans un nouveau parc du centre-ville affiche des écritures dans son feuillage qui relatent l’historique de bâtiments ayant marqué l’histoire de Le Malbaie, qu’on identifie dans l’ombrage qui se reflète sur le mur adjacent de l’édifice, propriété de Jean-Daniel Tremblay.
« Ce projet de sculpture-fresque identitaire a été réalisé en collaboration avec Johanne Tremblay, de la Ville, pour le texte et le contenu des œuvres, et avec les onze élèves de la classe de Johanne Charrette et de Sarah Dufour, de l’école secondaire le Plateau, pour la mise en peinture », nous a confié Mme Lafrance. Il s’agit du même groupe d’étudiants du cours de Formation préparatoire au travail qui a été impliqué dans le projet de La Friperie cet hiver.
Pour revenir à cet arbre sculptural, il est peint aux couleurs des quatre saisons représentant dans chacun des feuillages sept textes qui décrivent l’histoire de la Banque provinciale, du couvent, de l’église, de l’hôpital, entre autres, en plus des noms des rues désignant le périmètre.
Qualifié d’identitaire, ce projet de sculpture-fresque contribue à animer le cœur des villageois. « Il représente un objet d’admiration auprès des visiteurs. Je travaille depuis 21 ans auprès des jeunes et je suis toujours fascinée et fière des réalisations des dernières années. Ce programme nous permet de vivre des projets extraordinaires véhiculant des valeurs humaines auprès des jeunes », a confié Julie B. Richard, du Réseau culturel des initiatives collectives (RCIC).
Pour Annick Perron, de la Société de développement commercial, ce troisième projet collectif est important parce qu’il véhicule l’image du centre. Les trois autres projets réalisés à ce jour seront davantage mis en valeur lorsqu’il y aura « une révolution du centre-ville », a-t-lancé.
Il n’en fallait plus pour que le maire Michel Couturier saute à pieds joints sur cette envolée pour annoncer que le projet de revitalisation tant attendu sera dévoilé le 17 juin, laissant entrevoir que le stationnement pourrait se faire d’un seul côté de la rue à très court terme.
« On a le choix de penser le futur pour les automobilistes ou pour les gens. Si vous pensez qu’on veut ramener les gens au centre-ville, vous avez une idée vers où on s’en va », a-t-il lancé, laissant planer le suspense. « Nous voyons aujourd’hui l’importance de travailler pour sa ville et j’avoue que j’aime l’idée de l’arbre, ce qui donne un aperçu différent d’un mur », a-t-il avoué bien candidement.
Pour le corps professoral du Plateau, ce projet permet un accomplissement à la hauteur des efforts déployés par les jeunes. À leur façon, ils peuvent, avec fierté, affirmer qu’ils ont laissé leurs empreintes dans leur ville, un exploit significatif dans une vie.
