Réduction de 15% des déchets dans l’Ouest en 2020

Par Dave Kidd 20 novembre 2015
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La MRC de Charlevoix voudrait diminuer de 15% l’enfouissement des ordures d’ici 2020. Cette cible est contenue dans la prochaine version de son Plan de gestion des matières résiduelles 2016-2020 qui a fait l’objet de consultations publiques.

« La première version du plan est une réussite. Nos objectifs et actions ont été atteints », indique Isabelle Tremblay, chargée de projet au Service de gestion des matières résiduelles de la MRC de Charlevoix.

Selon les chiffres de la MRC, des progrès ont été enregistrés sur le plan environnemental. Entre 2009 et 2014, les résidents des 6 municipalités ont détourné des sites d’enfouissement 300 tonnes métriques de plus. 1937 tonnes de matières recyclables ont été récupérées l’an dernier. Les déchets n’ont pas suivi cette courbe.  6 597 tonnes ont été enterrées en 2014 contre 6 542 en 2009. Il faut cependant ajouter que 424 tonnes de matières putrescibles (bac brun) été récupérées. C’est presque 5 fois plus qu’en 2009.

Isabelle Tremblay pense que la cible fixée est atteignable « en raison de la hausse des bacs bruns sur le territoire et du maintien de la sensibilisation. Avec toutes les options, il ne restera plus grand-chose à enfouir », dit-elle. « Il pourrait rester, si aucun débouché n’est trouvé, des items que la porcelaine ou certains types d’emballage comme ceux des barres tendres qui prendront la direction du site d’enfouissement », ajoute Stéphanie Rochette, technicienne en valorisation.

La MRC est relativement confiante. Elle écrit dans son plan que le ramassage des ordures pourrait se faire à raison de 15 fois par année en 2020. « La population s’est montrée ouverte au changement depuis 10 ans. Notre MRC est en avance comparée à d’autres », souligne aussi Isabelle Tremblay.

La première version du plan est entrée en vigueur en 2004. Québec a tardé à fixer les balises subséquentes. Le plan a eu une durée de vie de 11 ans. « L’ouverture des écocentres, la collecte des matières organiques (bac brun), l’herbicyclage et le compostage domestique ont été introduits. Le prochain plan viendra peaufiner ce qu’on fait déjà. Une brigade verte pourrait être formée pour assurer le suivi des règlements  », termine-t-elle.

La gestion des matières résiduelles est le département de la MRC qui dispose du plus important budget. En 2014, il atteignait plus de 2.2 M$.

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