19 avril 2024
Le 9 octobre prochain, c’est au tour des proches aidants de se laisser parler de… répit. Comme à chaque année, vous êtes conviés à une journée de ressourcement dont l’objectif est simplement de vous faire du bien.
« Quand on est proche aidant, on se fait souvent passer en deuxième, on a de la difficulté à mettre ses limites sans se culpabiliser », explique Pascal Dassylva. En avant-midi, Blandine Soulmana offrira une conférence sur ce thème, qui s’adresse à « ceux et celles qui ont de la difficulté à dire “non” et à faire en sorte que leur “non” soit définitif et sans appel et qui souhaitent mettre un terme au sentiment de culpabilité qui les empêche de se réaliser ». Cette conférence apportera des outils concrets aux proches aidants. « Oui, c’est une journée de ressourcement pour prendre un bon temps, un bon repas, participer à des ateliers et s’exprimer sur sa réalité. Mais on souhaite que les gens repartent outillés! », ajoute Pascal Dassylva.
La journée de ressourcement est une initiative de nombreux partenaires, soit le centre communautaire Pro Santé, l’Association bénévole de Charlevoix (ABC), le CIUSS, le comité des usagers du CSSS, le RISC, La Marée, la Société Alzheimer et Mains de l’espoir. « On organise cette journée ensemble en mettant nos ressources en commun. Ça nous permet de prendre le pouls des proches aidants, de les écouter et de mettre en place des ressources qui vont être pertinentes pour les soutenir à l’année, comme le groupe de soutien », poursuit le directeur de l’ABC.
La journée se tiendra de 10h à 15h30 au centre communautaire Pro-Santé de Baie-Saint-Paul. L’activité est gratuite, mais il faut s’inscrire en communiquant avec l’ABC au 418 665-7567.
« On prend soin de quelqu’un, on est un proche aidant, peu importe qui est cette personne – père, mère, enfant – que ce soit quelques heures par jour ou semaine ou 24h/24. La journée est pour vous. Il faut savoir se reconnaître comme proche aidant! Même si ça nous apparaît normal de donner des soins à des proches, la relation a changé et il faut reconnaître que le rôle a changé! », de conclure Pascal Dassylva.
