Jacques Fortier laisse un grand vide

25 juin 2015
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La région de Charlevoix vient de perdre un précieux allié, un généreux donateur et un bâtisseur qui ne reculait devant aucun défi de taille.

Jacques Fortier, domicilié à La Malbaie, est décédé le mardi 23 juin d’un anévrisme au cœur, à l’âge de 86 ans.

M. Fortier, musicien dans son jeune temps, était habité d’une remarquable générosité. Presque tous les organismes locaux ont profité de sa bonté.

Membre du club Lions de Clermont/La Malbaie, il a été récompensé en se voyant décerner le titre de Compagnon de Melvin Jones, la plus haute distinction accordée à un membre Lion en vertu de son dévouement à l’égard de l’organisme et pour le mieux-être de son prochain.

Il travaillait pour le ministère des Transports avant de prendre sa retraite.

Il est également à l’origine de la Fondation Sylvie Fortier, organisme qui vient en aide, en particulier, aux personnes aux prises avec un handicap physique ou intellectuel.

Il a occupé le poste de président de l’Association bénévole de Charlevoix pendant de nombreuses années.

Lorsque la chance lui a souri en remportant un montant d’argent important à Loto-Québec en 2011, sa générosité a bondi de plusieurs crans. Il a même acheté une maison à Sainte-Mathilde pour accorder un répit aux membres du Regroupement pour l’intégration sociale de Charlevoix (RISC), pour les parents vivant avec des enfants aux prises avec une déficience intellectuelle, un retard de développement ou autres : « M. Fortier a tellement été généreux pour le RISC et les autres organismes, a témoigné la directrice générale Chantal Murray. Il m’a toujours fait confiance. Il était mon mentor en me conseillant avec une grande sagesse, tant au niveau de l’organisme que sur le plan personnel. Je suis sous le choc ».

Le candidat libéral Jean-Roger Vigneau est tombé à la renverse en apprenant le décès de M. Fortier : « Jacques Fortier était un ami proche. Il m’a même ouvert toutes les portes en prenant connaissance de mon projet politique au fédéral. Il m’a alors offert son support en tout temps. Je viens de perdre un précieux allié », a-t-il confié, visiblement ébranlé.

«Jacques Fortier débordait d’une énergie qui traversait le temps, sans aucune barrière intergénérationnelle», a résumé Simon Warren, directeur général du journal Le Charlevoisien.

Le jour des obsèques n’était pas encore connu au moment de mettre sous presse.

407t2021 : Jacques Fortier était fier de l’acquisition d’une grande terre dans le secteur de Sainte-Mathilde.

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