Charcuterie charlevoisienne prend sa place

Par Dave Kidd 8 juin 2016
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Lyn Tremblay a réalisé le projet qu’il voulait.

Dave Kidd

Charcuterie charlevoisienne vient de compléter l’agrandissement et la modernisation de ses installations de la rue St-Édouard, à Saint-Urbain. Lyn Tremblay a investi 500 000 $ dans son usine de transformation pour permettre à son entreprise de poursuivre son essor.
 
 

Au départ, l’investissement s’élevait à 250 000 $. Comme c’est souvent le cas lors d’une rénovation majeure, des ajouts ont été faits. « Il y a eu plusieurs, tant qu’à faire, rigole Lyn. On a pratiquement tout refait. C’est exactement le projet que je voulais réaliser », poursuit-il.

Les nouvelles installations sont deux fois plus grandes que celles qui ont vu naitre l’entreprise. Charcuterie charlevoisienne dispose maintenant d’ un bâtiment d’une superficie de 9 000 pieds carrés. La nouvelle partie abrite une salle de séchage permettant d’entreposer six fois plus de saucissons qu’auparavant. On y retrouve aussi les bureaux et un comptoir de vente qui sera inauguré samedi . « Le comptoir-boucherie s’imposait. On y offrira nos produits frais et congelés emballés sous vide ainsi que d’autres types de viande en format familial. C’est un concept de 20 items à 20% de rabais », précise le patron de l’entreprise.

Charcuterie charlevoisienne s’est fait connaître avec son jambon. Aujourd’hui, ses produits sont distribués par Metro et Provigo. Ils se retrouvent également dans des bannières indépendantes et bien entendu dans plusieurs établissements de notre région. « Nous produisons annuellement 160 tonnes de saucisses et de saucissons », confie Lyn Tremblay, qui a fondé son entreprise il y a 14 ans, connue d’abord sous le nom de Boucherie Lyn Tremblay.

C’est en 2011 que Charcuterie charlevoisienne est apparue dans le décor. La marque visait à percer le marché québécois. « Les investissements réalisés permettront de consolider notre place. Nous sommes bien installés pour assurer notre croissance et atteindre un chiffre d’affaires annuel de plus de 5 M $ », estime le transformateur.

Lyn Tremblay revenait d’une formation en Europe lorsqu’il a fait visiter ses nouvelles installations au représentant du Charlevoisien. Il a visité « des ateliers », qui sont l’équivalent de son centre de transformation, pour voir ce qui se faisait ailleurs. Pourquoi vos saucissons ont la cote? « Une viande maigre de qualité et le mélange d’épices font leur succès », dit-il. Charcuterie charlevoisienne transforme du porc du Québec. « La rosette de Charlevoix est élaboré avec du porc de Charlevoix », précise Lyn Tremblay.

Quinze personnes travaillent pour Charcuterie Charlevoisienne. Ce nombre passera bientôt à vingt. La relève est aussi assurée. Fabrice et Gabrielle, les enfants du fondateur, sont déjà impliqués dans l’entreprise.

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